Chaque minute, près de vingt tonnes de déchets sont déversées en mer faisant de la pollution plastique l'une des plus grosses problématiques environnementales dans le monde. C'est en direct de l'Equateur, à bord du Plastic Odyssey, que Simon Bernard a accordé un entretien à SPM La1ère.
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L'aventure a débuté il y a maintenant sept ans, mais l'expédition a elle commencé en octobre 2022 avec pour mission de faire escale dans les trente pays du monde les plus touchés par la pollution marine. Sur place, l'équipage travaille avec des entrepreneurs locaux toujours dans l'objectif de stopper à la source ce fléau. L'idée n'est pas de pointer du doigt le problème mais d'apporter des solutions en trouvant des alternatives au plastique. Et cela passe parfois par un programme de formation dispensé par l'équipage. "En République Dominicaine on a eu plus de trois-cents candidatures alors qu'on en sélectionne une dizaine par pays donc ça montre qu'il y a un engouement exceptionnel quasiment partout où le bateau se rend."
C'est par amour de la mer que Simon s'est lancé ce défi accompagné d'un ami, dans lequel ils ont pu embarquer de nombreuses personnes assez rapidement. Selon lui, la raison est simple, la pollution plastique est visuelle et les citoyens du monde y sont très sensibles. Mais à lui seul, l'équipage d'une trentaine de personne ne suffit pas à révolutionner les habitudes de consommation.
N'attendez pas qu'on règle le problème mais inspirez-vous de ce qu'on propose pour faire la même chose.
Simon Bernard
En 2050, on estime qu'il y aura plus de plastique dans les océans que de poissons. Des prévisions qui font peur et qui remettent en questions les habitudes du quotidien. Prochaine étape pour le navire et son équipage, le Pérou. Il est possible de les suivre étape par étape, en temps réel sur leur site internet Plastic Odyssey
Retrouvez l'entretien complet de Simon Bernard, co-fondateur et président de Plastic Odyssey, invité de C'est vous qui le dites le 27 novembre: