Depuis les annonces de Thierry Devimeux samedi 31 octobre, les élus et acteurs locaux de Saint-Pierre et Miquelon expriment leur désapprobation. Tous demandent une septaine et un second test PCR obligatoires pour les nouveaux arrivants sur le territoire.
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Les annonces de Thierry Devimeux ce samedi 31 octobre sur le plateau de SPM la 1ère ont suscité de nombreuses réactions dans l'archipel. Le représentant de l'État a notamment annoncé qu'il n'avait pas la latitude juridique pour imposer une septaine obligatoire et un second test PCR à l'entrée sur le territoire. Un motif impérieux, d'ordre familial, professionnel ou sanitaire est désormais indispensable pour voyager depuis et vers Saint-Pierre et Miquelon.
Dimanche 1er novembre, les élus de la Collectivité territoriale de Saint-Pierre et Miquelon ont tenu une réunion exceptionnelle. Ils demandent une septaine stricte et des seconds tests obligatoires à l'arrivée sur l'archipel. "Le préfet doit prendre en considération la demande exprimée par tous les acteurs sociaux, professionnels et politiques de l'archipel", a estimé Bernard Briand, le président de la Collectivité territoriale.
Les deux parlementaires, le sénateur Stéphane Artano et le député Stéphane Claireaux appuient cette demande. Via un courrier daté du 1er novembre, Stéphane Artano a interpellé le préfet et le ministre de la Santé, Olivier Véran. Il les a interrogés sur les outils juridiques qui rendraient possible la mise en place des deux mesures sanitaires attendues de tous.
Explications avec ce reportage d'Adrien Develay et Jérôme Anger.
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Les maires de Miquelon-Langlade et Saint-Pierre approuvent aussi la demande de mise en place d'un isolement strict de sept jours. Yannick Cambray a exprimé sa "déception" et ajoute que de telles mesures "rassureraient les habitants et protégeraient le territoire". Le maire de Miquelon-Langlade, Franck Detcheverry apporte tout de même une nuance. "Il faut en effet négocier une septaine stricte, tout en permettant des dérogations. Certaines entreprises n'ont pas d'autres choix que de faire venir des personnes extérieures au territoire."
Le reportage de Marie Daoudal et Charlotte Boniteau :
Les acteurs économiques locaux s'inquiètent aussi de la situation sanitaire. Le président de la Cacima, Alain Beauchêne, plaide pour une septaine stricte, une mesure qui "sécuriserait l'archipel". À l'instar du maire de Miquelon-Langlade, il souhaite que la septaine obligatoire soit accompagnée de dérogations pour les "personnes chargées de missions pour les entreprises, à la condition qu'elles soient isolées sur leur lieu travail durant sept jours".
Négocier avec l'État pour une septaine stricte
Dimanche 1er novembre, les élus de la Collectivité territoriale de Saint-Pierre et Miquelon ont tenu une réunion exceptionnelle. Ils demandent une septaine stricte et des seconds tests obligatoires à l'arrivée sur l'archipel. "Le préfet doit prendre en considération la demande exprimée par tous les acteurs sociaux, professionnels et politiques de l'archipel", a estimé Bernard Briand, le président de la Collectivité territoriale.
Les deux parlementaires, le sénateur Stéphane Artano et le député Stéphane Claireaux appuient cette demande. Via un courrier daté du 1er novembre, Stéphane Artano a interpellé le préfet et le ministre de la Santé, Olivier Véran. Il les a interrogés sur les outils juridiques qui rendraient possible la mise en place des deux mesures sanitaires attendues de tous.
Explications avec ce reportage d'Adrien Develay et Jérôme Anger.
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Les maires de Miquelon-Langlade et Saint-Pierre approuvent aussi la demande de mise en place d'un isolement strict de sept jours. Yannick Cambray a exprimé sa "déception" et ajoute que de telles mesures "rassureraient les habitants et protégeraient le territoire". Le maire de Miquelon-Langlade, Franck Detcheverry apporte tout de même une nuance. "Il faut en effet négocier une septaine stricte, tout en permettant des dérogations. Certaines entreprises n'ont pas d'autres choix que de faire venir des personnes extérieures au territoire."
Le reportage de Marie Daoudal et Charlotte Boniteau :
Protéger l'économie locale
Les acteurs économiques locaux s'inquiètent aussi de la situation sanitaire. Le président de la Cacima, Alain Beauchêne, plaide pour une septaine stricte, une mesure qui "sécuriserait l'archipel". À l'instar du maire de Miquelon-Langlade, il souhaite que la septaine obligatoire soit accompagnée de dérogations pour les "personnes chargées de missions pour les entreprises, à la condition qu'elles soient isolées sur leur lieu travail durant sept jours".