À la suite de l'annonce du reconfinement d'une partie de la France, le gouvernement a précisé qu'il ne s'appliquerait pas en Outre-mer à l'exception de la Martinique. Mais qu'en est-il des règles pour se déplacer vers, depuis ou entre les territoires d'Outre-mer ? Outre-mer la 1ère fait le point.
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[NDLR : Cet article sera mis à jour au fur et à mesure des annonces gouvernementales et préfectorales dans chaque territoire]
En revanche, vous pouvez vous rendre en Guyane, à Mayotte et en Guadeloupe avec un test PCR de moins de 72 heures et une attestation sur l'honneur qui indique que vous ne présentez pas de symptômes et que vous n'avez pas été cas contact.
Mais il faut noter que les préfets et les autorités locales dans les collectivités pourront prendre des mesures plus restrictives s'ils l'estiment nécessaire.
Par ailleurs, le décret précisant les mesures de reconfinement souligne que les "déplacements [...] pour rejoindre [le] lieu de résidence principale" sont autorisés jusqu'au 2 novembre. Au-delà de cette date, puisque l'Hexagone est confiné, il faudra justifier de la nécessité du déplacement vers l'aéroport.
Concernant la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna, seuls les voyages répondant à "un motif impérieux d'ordre personnel ou familial, un motif de santé relevant de l'urgence ou un motif professionnel ne pouvant être différé" seront autorisés entre ces territoires et "tout autre point du territoire de la République". Des mesures spéciales peuvent également être mises en place, comme l'isolement ou la prise de température à l'arrivée.
À noter que le gouvernement n'a pas annoncé la mise en place des tests PCR pour se rendre vers l'Hexagone depuis les Outre-mer.
Mais à l'arrivée dans l'Hexagone, le scénario est similaire à celui des départs : le voyageur doit pouvoir justifier de son déplacement dans le territoire confiné.
Dans l'océan Indien, il est possible de circuler entre Mayotte et La Réunion, à condition d'avoir un motif impérieux et de remplir un formulaire de "contact tracking", permettant d'identifer et de contacter les éventuels malades et cas contacts.
Du côté du Pacifique, il existe des rotations particulières pour permettre aux Calédoniens, aux Polynésiens, aux Wallisiens et aux Futuniens de rentrer chez eux. Mais là aussi, elles sont soumises aux motifs impérieux ainsi qu'à des règles strictes, comme la réalisation d'un test ou la quatorzaine à l'arrivée en Nouvelle-Calédonie. Des mesures complémentaires pourraient être adoptées en Polynésie française où, face à l'aggravation de la situation sanitaire, un reconfinement est envisagé.
Peut-on se rendre en Outre-mer ?
Il existe des restrictions. La Martinique, Mayotte, La Réunion et Saint-Pierre-et-Miquelon ont rétabli les motifs impérieux pour voyager depuis et vers le territoire.En revanche, vous pouvez vous rendre en Guyane, à Mayotte et en Guadeloupe avec un test PCR de moins de 72 heures et une attestation sur l'honneur qui indique que vous ne présentez pas de symptômes et que vous n'avez pas été cas contact.
Mais il faut noter que les préfets et les autorités locales dans les collectivités pourront prendre des mesures plus restrictives s'ils l'estiment nécessaire.
Par ailleurs, le décret précisant les mesures de reconfinement souligne que les "déplacements [...] pour rejoindre [le] lieu de résidence principale" sont autorisés jusqu'au 2 novembre. Au-delà de cette date, puisque l'Hexagone est confiné, il faudra justifier de la nécessité du déplacement vers l'aéroport.
Concernant la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna, seuls les voyages répondant à "un motif impérieux d'ordre personnel ou familial, un motif de santé relevant de l'urgence ou un motif professionnel ne pouvant être différé" seront autorisés entre ces territoires et "tout autre point du territoire de la République". Des mesures spéciales peuvent également être mises en place, comme l'isolement ou la prise de température à l'arrivée.
Comment voyager depuis les Outre-mer vers l'Hexagone ?
Les voyageurs en provenance de La Réunion, de Nouvelle-Calédonie, de Wallis-et-Futuna, de Mayotte, de la Martinique, de la Polynésie française, de Saint-Pierre et Miquelon doivent justifier d'un motif impérieux pour se rendre dans l'Hexagone.À noter que le gouvernement n'a pas annoncé la mise en place des tests PCR pour se rendre vers l'Hexagone depuis les Outre-mer.
Mais à l'arrivée dans l'Hexagone, le scénario est similaire à celui des départs : le voyageur doit pouvoir justifier de son déplacement dans le territoire confiné.
Quid des déplacements entre les territoires d'Outre-mer ?
Là aussi, ce sont les préfectures et les autorités locales qui décident. Des restrictions sont déjà en place entre la Guadeloupe, Saint-Martin et la Martinique, par exemple. Il faut présenter une justification de motif impérieux (médical, familial ou professionnel) dans les deux sens.Dans l'océan Indien, il est possible de circuler entre Mayotte et La Réunion, à condition d'avoir un motif impérieux et de remplir un formulaire de "contact tracking", permettant d'identifer et de contacter les éventuels malades et cas contacts.
Du côté du Pacifique, il existe des rotations particulières pour permettre aux Calédoniens, aux Polynésiens, aux Wallisiens et aux Futuniens de rentrer chez eux. Mais là aussi, elles sont soumises aux motifs impérieux ainsi qu'à des règles strictes, comme la réalisation d'un test ou la quatorzaine à l'arrivée en Nouvelle-Calédonie. Des mesures complémentaires pourraient être adoptées en Polynésie française où, face à l'aggravation de la situation sanitaire, un reconfinement est envisagé.
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— Ministère des Outre-mer (@lesoutremer) November 16, 2020