Elles sont nombreuses dans l'archipel. Les ZNIEFF (zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique) couvrent 95% du territoire et font l'objet d'une mission scientifique.
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Une équipe, composée d'experts de l'Office Français de la Biodiversité, du CNRS et du Muséum d'Histoire naturelle, surveille ces zones afin d'identifier les différentes espèces qui y vivent. Objectif : réaliser un inventaire et nourrir une immense base de données destinée à enrichir les connaissances sur le patrimoine naturel français.
À ce stade, 1200 espèces ont été identifiées à Saint-Pierre et Miquelon. Ce nombre est appelé à évoluer puisque les scientifiques sont loin d'avoir recensé la totalité de plantes, d'insectes ou d'animaux par exemple.
On estime qu’au niveau mondial (...) on ne connaît qu’une espèce sur cinq.
Laurent Poncet, directeur du service patrimoine naturel au Muséum national d’Histoire naturelle.
Ces zones à enjeu sont donc présentes dans la quasi-totalité du territoire de l'archipel. Pendant leur séjour, l'équipe de scientifiques s'est déplacée notamment aux Mornes. Nos journalistes Martine Briand et Jérôme Anger y étaient aussi :