98 % des pilotes d’Air Canada ont voté pour faire grève d’ici la fin de la semaine. Depuis presque un an, les tensions se multiplient avec leur employeur. 5 200 pilotes dénoncent un salaire trop faible par rapport à leurs homologues américains, qui gagneraient deux fois plus selon le média Radio Canada.
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De son côté, la direction de la compagnie aérienne déplore une impasse dans les négociations avec ses salariés. Le plus grand transporteur du pays pourrait ainsi annoncer ce que l’on appelle un lock-out, c'est-à-dire un arrêt d’activité.
Quel impact pour les voyageurs de l'archipel ?
Air Canada transporte chaque jour environ 110 000 personnes, dont les habitants de l’archipel passant par les aéroports internationaux de St. John’s, d'Halifax ou de Montréal. Les agences de voyages locales ont d'ores et déjà débuté le recensement des clients qui pourraient être impactés. Plusieurs options s'offrent aux passagers selon leur situation :
- Un report sans frais du voyage au-delà du 24 septembre ;
- Annulation ou remplacement du billet avec un crédit voyage valable pendant un an ;
- Annulation du vol par la compagnie, assortie d'un dédommagement ou bien de la proposition d'un itinéraire alternatif (avec une autre compagnie) ;
À savoir que les assurances voyage ne fonctionnent pas en cas de grève. Dans cette situation, seules les conditions de la compagnie aérienne sont appliquées pour les trajets concernés.
Des négociations dans l'impasse
Pour l’entreprise, les demandes des pilotes sont jugées excessives. D’autant plus qu’elle fait face à des hausses de prix du carburant et d’un retard important dans la livraison de ses nouveaux avions. En cas d'impasse, les deux parties devront déposer un préavis de 72 heures.
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La compagnie Air Canada annonce qu’elle suspendrait d'abord certains voyages sur une période de trois jours, avant de passer ensuite à une possible interruption totale des vols et ce dès le 18 septembre.