Le destin tragique de la corvette Mimosa

Le 9 juin 1942 la corvette Mimosa était torpillée par un sous-marin allemand. Le navire de la flotte des forces navales françaises libres comptait à son bord 65 marins dont 17 originaires de Saint-Pierre et Miquelon. Il n'y aura que quatre survivants.
Il y a 76 ans des marins de métrolope mais aussi de Saint-Pierre et Miquelon périssaient en mer. Ces engagés volontaires étaient embarqués sur la corvette Mimosa. Sur les 65 marins, il n'y aura que quatre survivants.

Le navire commandée par le commandant  Roger Birot était affecté aux convois de Terre-neuve vers les États-Unis et la Grande-Bretagne via l’Islande. Mais le 24 décembre 1941, le Mimosa ainsi que l'Alysse, l'Aconit, le sous-marin Surcouf et leurs membres d'équipage doivent interrompre leurs missions pour participer au ralliement de l'archipel à la france libre.

Ensuite le Mimosa restera à Saint-Pierre sous les ordres directs de l’amiral Muselier avant d'être remis à la disposition des forces d’escorte de Terre-Neuve. Le bâtiment reprendra ses missions d'escorte. Mais dans la nuit du 8 au 9 juin 1942 le mimosa qui se trouvait en plein milieu de l'atlantique est frappé par le sous-marin allemand U124. 

La corvette faisait partie de la flotte des forces navales françaises libres. 17 marins de l'archipel y laisseront leur vie. Un nombre qui vient s'ajouter aux cinq autres marins de Saint-Pierre et Miquelon morts sur l'Alysse, corvette torpillée le 8 février 1942 et dont les pertes ont été lourdes avec 36 marins tués au total. 

Retour sur ce pan de l'Histoire avec Marie-Paule Vidal, Jérome Anger, Alain Rebmann, Claude Leloche et Thoams Detcheverry.