Le Conseil consultatif des pêches franco-canadien, qui s'est tenu les 28 et 29 mars à Ottawa, n'aura pas permis de fixer les totaux autorisés de capture dans la zone co-gérée du 3PS. Les deux parties sont en désaccord, notamment sur les préconisations concernant la morue et le flétan blanc.
Chaque année, français et canadiens se retrouvent pour négocier le Total autorisé de capture (TAC) pour chaque espèce pêchée dans la zone co-gérée du 3PS. Pour Saint-Pierre et Miquelon, les enjeux sont importants puisque c'est l'une des zones dans lesquelles le chalutier de la seule usine du territoire jette ses filets pour attraper morues et flétans blancs. Mais cette année, les deux pays ne sont pas parvenus à une entente.
Les stocks de morue ne se porteraient pas bien et en attendant des indicateurs plus précis, les scientifiques font valoir le principe de précaution. Français et canadiens ne s'opposent pas à une baisse du TAC, mais ils proposent des solutions différentes.
La gestion du stock de flétan blanc divise aussi. Le Canada souhaite attribuer à l’archipel un quota de 41 tonnes alors que la France réclame un minimum de 125 tonnes.
Les négociations vont désormais se poursuivre de gouvernement à gouvernement. Le Premier ministre français a notamment été alerté. Les membres de la délégation française espèrent tous un déblocage rapide de la situation, avant l'élection présidentielle.
Pour plus d'explication, le reportage d'Emilie Boulenger :
Les stocks de morue ne se porteraient pas bien et en attendant des indicateurs plus précis, les scientifiques font valoir le principe de précaution. Français et canadiens ne s'opposent pas à une baisse du TAC, mais ils proposent des solutions différentes.
La gestion du stock de flétan blanc divise aussi. Le Canada souhaite attribuer à l’archipel un quota de 41 tonnes alors que la France réclame un minimum de 125 tonnes.
Les négociations vont désormais se poursuivre de gouvernement à gouvernement. Le Premier ministre français a notamment été alerté. Les membres de la délégation française espèrent tous un déblocage rapide de la situation, avant l'élection présidentielle.
Pour plus d'explication, le reportage d'Emilie Boulenger :