Le 15 avril 2019, le monde entier se tourne vers Paris. La capitale française assiste avec désarroi à la victoire des flammes sur Notre-Dame. Un incendie qui aura duré 15 heures, mobilisé plus de 400 pompiers et réduit en cendres la flèche, la charpente et le toit de la cathédrale. Quelques heures plus tard à peine, le président de la République annonçait : « Notre-Dame de Paris, c’est notre histoire, notre littérature, notre imaginaire, le lieu où nous avons vécu tous nos grands moments, nos épidémies, nos guerres, nos libérations. C’est l’épicentre de notre vie, l’étalon d’où partent les distances. […] Cette cathédrale, nous la rebâtirons, tous ensemble. »
Beaucoup se souviennent comme si c’était hier du jour de l’incendie. C’est le cas de l’Abbé Marcel-René Ciss. Ce jour-là, c’est au Sénégal qu’il se trouvait. Cette nouvelle lui fait l’effet d’un choc, tout comme au reste du monde.
Ça fait un choc, pour ce que Notre-Dame de Paris représente non seulement pour la France mais aussi au-delà.
Abbé Marcel-René Ciss
Cinq ans après le drame, les travaux se terminent et la "vieille dame" est de nouveau prête à accueillir les fidèles et le public. 861 années après la pose de la première pierre de sa construction par l’évêque Maurice de Sully, une nouvelle page de son histoire se tourne. Une semaine inaugurale de la cathédrale est organisée pour marquer sa réouverture et rendre hommage à ceux qui ont contribué à sa reconstruction.
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C’est en présence d’Emmanuel Macron, des officiels, de mécènes ou encore du diocèse et des membres du clergé parisien que Monseigneur Laurent Ulrich, Archevêque de Paris célèbre l’office de réouverture. Une cérémonie suivie partout sur la planète.
Si j’étais en Hexagone aujourd’hui je ferais tout pour y être.
Abbé Marcel-René Ciss
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