Une opération d'envergure a eu lieu ce mercredi 3 mai dans le cadre de la coopération régionale. Il s'agissait d'un exercice grandeur nature en présence du patrouilleur le Fulmar basé à Saint-Pierre et Miquelon et un hélicoptère CH-149 Cormorant du 103 ème escadron de l'aviation royale canadienne situé à Gander. Cette unité existe depuis 1947. L'escadron couvre la zone située dans les eaux extracôtières de la zone économique exclusive du Canada, celles de la province de Terre-Neuve et Labrador et de certaines parties de l'Est du Québec.
À lire aussi : Des pompiers et des gendarmes de Miquelon hélitreuillés dans le cadre de l'opération Sarex
Pendant plus d'une heure, Français et Canadiens ont procédé à des exercices d'hélitreuillage de personnels, de civières et de récupération d'hommes à la mer.
Cette opération a été menée entre l'anse du Gouvernement du côté de Langlade et l'Île verte située entre l'extrémité de la péninsule de Burin à Terre-Neuve et Saint-Pierre et Miquelon.
Ces exercices avaient pour but de coordonner le plus précisément possible les opérations de recherche et de sauvetage dans cette zone.
À lire aussi: Deux parachutistes canadiens largués à Saint-Pierre dans le cadre d'exercices de secours grandeur nature
Et ces opérations d'hélitreuillage ont été répétées en amont puisque le Fulmar et son équipage étaient en Nouvelle-Écosse du côté d'Halifax pour s'entraîner avec des pilotes d'hélicoptères du 413ème escadron de l'armée de l'air canadien et de personnels spécialisés dans la prise en charge de naufragés.
Ce sont des situations qui pourraient se présenter dans la vie réelle donc il faut que l'on soit capable de mener à bien ces opérations.
Lieutenant de vaisseau Alain-Marie Tertrais, commandant du Fulmar
Le Fulmar est rentré à Saint-Pierre jeudi 3 mai. Le patrouilleur était absent de l'archipel durant tout le mois d'avril. Et avant de rejoindre les équipes de recherche et de sauvetage du Canada, l'équipage a également eu pour mission la surveillance des approches maritimes de l'archipel.