Deux parachutistes canadiens largués à Saint-Pierre dans le cadre d'exercices de secours grandeur nature

Deux sauveteurs canadiens ont sauté de l'hélicoptère Cormorant dans le cadre de l'opération de secours Sarex. C'était ce lundi 6 juin. Ils ont atterri sur la piste de l'ancien aéroport de Saint-Pierre.
Plusieurs scénarios d'urgence sont en cours à Saint-Pierre et à Miquelon. Du 6 au 8 juin, les services de secours franco-canadiens coordonnent leurs forces sur des interventions fictives de sauvetage.

C'est une opération conjointe qui est menée durant trois jours, sur terre comme en mer, à Saint-Pierre et à Miquelon. Des équipes de secours, intervenant sur des navires ou à bord d'un hélicoptère, procèdent à des interventions d'urgence. Il s'agit de l'opération Sarex.

Attention, s'il s'agit ici d'exercices franco-canadiens, tout est fait dans des conditions réelles. 

Un hélicoptère Cormorant basé à Gander et le Jaro 2, le navire de la société nationale des sauveteurs en mer de l'archipel réalisent un exercice d'hélitreuillage.

Lundi 6 juin au matin, un hélicoptère Cormorant, basé à Gander (Terre-Neuve et Labrador), le patrouilleur Fulmar et le Jaro 2, le navire des sauveteurs en mer de l'archipel se sont rendus dans les eaux de Saint-Pierre pour réaliser un exercice d'hélitreuillage.

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L'intervention est très délicate puisque les sauveteurs de Saint-Pierre et Miquelon ont pour mission de récupérer deux hommes hélitreuillés d'un l'hélicoptère.

C'est super de travailler avec différentes organisations, de travailler avec vous. C'est la première fois que l'on voit ce bateau. C'est un challenge unique. C'est un super jour pour s'entraîner. Un super jour pour aller sur l'eau.

Zach Holmes, sergent de la Royal Air Force Canadienne

Opération réussie pour toutes les équipes d'intervention. Mais un petit regret tout de même, l'absence du C 130 Hercule, un avion de type Transall, basé en Nouvelle-Écosse qui a dû annuler sa venue au dernier moment suite à une urgence.

C'est dommage que l'on n'ait pas eu le parachutage, ça sera pour une autre fois. Il y avait une urgence en mer alors, pas le choix priorité au sauvetage.

Jean-Marc Derouet, bénévole de la SNSM

Mathias Raynaud et Jérôme Anger étaient à bord de la vedette de la SNSM pour suivre les grandes manœuvres.

©saintpierreetmiquelon

En revanche, un parachutage a bien eu lieu dans le ciel de Saint-Pierre dans l'après-midi. Deux sauveteurs, des militaires de l'aviation royale canadienne, ont été largués d'un hélicoptère Cormorant.

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Ils ont atterri sur la piste de l'ancien aéroport en fin de journée. Une zone sécurisée, pour l'occasion, par la gendarmerie locale et la Croix-Rouge.

Tout s'est passé dans de très bonnes conditions. Des manœuvres réalisées sous le soleil et peu de vent.

Deux sauveteurs canadiens ont sauté de l'hélicoptère Cormoran dans le cadre de l'opération de secours Sarex. C'était ce lundi 6 juin. Ils ont atterri sur la piste de l'ancien aéroport de Saint-Pierre.

Ce lundi 6 juin toujours, un exercice d'hélitreuillage des sapeurs-pompiers volontaires de Miquelon-Langlade, en présence de la Royale Air Force canadienne, a eu lieu dans le cap de Miquelon. Des soldats du feu qui ont été ensuite déposés au stade de l'Avenir.

Et ce mardi les exercices franco-canadiens se poursuivent avec l'évacuation de blessés sur Langlade puis à bord du bateau-pilote, le Radar 4. 

Ce mercredi, les secours simuleront un incendie sur le navire "le Suroît" et devront porter assistance à l'équipage. Un hélitreuillage de blessés sur le Fulmar est aussi au programme.