C'est un exercice qui a mobilisé des grands moyens dans les eaux de l'archipel : la navette de la SNSM, le bateau de la gendarmerie, le Fulmar, les ferries mais aussi un hélicoptère venu de Gander et un avion de Halifax. Objectif : tester et améliorer la réactivité lors d'une opération d'hélitreuillage en mer.
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Pour le premier jour de cette opération exceptionnelle, la météo n'était pas au rendez-vous avec 20 noeuds de vent et une mer bien formée. Des conditions défavorables pour l'hélicoptère. Pourtant, l'appareil de la Search and Rescue pointe son nez à l’horizon avec deux pilotes et trois opérateurs de sauvetage à son bord. Une formation traditionnelle pour ces missions d'exercice.
Mais avec la barrière de la langue et des problèmes de transmissions radio, la coordination n'est pas optimale. Le Fulmar de la Marine Nationale est toutefois venu en soutien logistique pour fluidifier la coopération entre les sauveteurs canadiens et français.
Le but de l'operation est de répéter un par un des gestes techniques, comme l'évacuation d'un blessé vers un hélicoptère. Malgré des conditions difficiles, les équipes ont pu s'entraîner dans des conditions réalistes. Au terme de ces deux jours, la mission est une réussite.
Le reportage de Frédéric Dotte, Aldric Lahiton et Anastasia Laguerra.