Les services d’archéologie sous-marine (DRASSM) ont annoncé vouloir réaliser un diagnostic du fond du port de Saint-Pierre. Le président de la Collectivité Bernard Briand estime que des fouilles préventives préalables viseraient à retarder le début des travaux.
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Bernard Briand a décidé de taper du poing sur la table. Pour le président de la Collectivité, le projet d’extension du quai de Saint-Pierre qu’il porte ne serait pas traité de la même manière que le chantier du futur terminal de croisière, porté lui par l’Etat.
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Selon lui, l’Etat mettrait des freins à la construction du quai des ferries : « Je souhaite savoir si un tel diagnostic a également été demandé pour le futur terminal de croisière au Cap à l’Aigle, où des documents d’archives témoignent aussi la présence d’établissements de pêche. Il y a potentiellement beaucoup plus d’éléments archéologiques sur ce site ».
Le président estime que la collectivité se bat depuis quatre ans sur la réalisation d’un quai pour exploiter au mieux ses navires. Il y deux ans, l’exécutif avait déjà présenté une première mouture « qui a été qualifié de gigantisme par la ministre des outres mer de l’époque et le préfet » s’emporte Bernard Briand. « On a revu notre copie, et au fil de l’eau on nous demande toujours plus d’éléments d’explication : à savoir l’impact des travaux sur l’environnement et les phoques, et aujourd’hui des fouilles archéologiques. »
Bernard Briand réfute les arguments du DRASSM concernant l’intérêt archéologique particulier de cette zone du port : « on sait très bien qu’il y a toujours eu une très forte activité dans le Barachois. Dans les années 60, il y a eu du dragage de prélèvement de sable. Donc il ne doit pas y rester grand-chose, et le quai de débarquement de 1783 qu’on évoque, c’est dérisoire."
À lire aussi : Terminal de croisière : bientôt le début d'un chantier d'envergure à Saint-Pierre
Offensif sur le dossier, le président de la collectivité dit attendre une explication du préfet concernant l’utilité de ce diagnostic historique.
Le président de la collectivité croit déceler derrière ces motivations environnementales et patrimoniales une joute politique : « notre projet du quai des ferries dure depuis cinq ans. On évoque aujourd’hui des sujets de fouilles qui tombent des nues. On pourrait se demander s’il n’y a pas derrière tout cela une force obscure qui tire les ficelles. »
Bernard Briand était l'invité du journal télévisé de Claudio Arthur de ce mardi 1er décembre.
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Selon lui, l’Etat mettrait des freins à la construction du quai des ferries : « Je souhaite savoir si un tel diagnostic a également été demandé pour le futur terminal de croisière au Cap à l’Aigle, où des documents d’archives témoignent aussi la présence d’établissements de pêche. Il y a potentiellement beaucoup plus d’éléments archéologiques sur ce site ».
« J’ai saisi le préfet pour lui dire qu’il y a deux poids deux mesures dans le traitement des projets. »
Le président estime que la collectivité se bat depuis quatre ans sur la réalisation d’un quai pour exploiter au mieux ses navires. Il y deux ans, l’exécutif avait déjà présenté une première mouture « qui a été qualifié de gigantisme par la ministre des outres mer de l’époque et le préfet » s’emporte Bernard Briand. « On a revu notre copie, et au fil de l’eau on nous demande toujours plus d’éléments d’explication : à savoir l’impact des travaux sur l’environnement et les phoques, et aujourd’hui des fouilles archéologiques. »
« On veut torpiller notre projet du quai des ferrys. »
Une zone à fort potentiel archéologique ?
Bernard Briand réfute les arguments du DRASSM concernant l’intérêt archéologique particulier de cette zone du port : « on sait très bien qu’il y a toujours eu une très forte activité dans le Barachois. Dans les années 60, il y a eu du dragage de prélèvement de sable. Donc il ne doit pas y rester grand-chose, et le quai de débarquement de 1783 qu’on évoque, c’est dérisoire."
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Offensif sur le dossier, le président de la collectivité dit attendre une explication du préfet concernant l’utilité de ce diagnostic historique.
« Ce projet va prendre du temps et retarder le début des travaux du quai des ferries. »
Le président de la collectivité croit déceler derrière ces motivations environnementales et patrimoniales une joute politique : « notre projet du quai des ferries dure depuis cinq ans. On évoque aujourd’hui des sujets de fouilles qui tombent des nues. On pourrait se demander s’il n’y a pas derrière tout cela une force obscure qui tire les ficelles. »
Bernard Briand était l'invité du journal télévisé de Claudio Arthur de ce mardi 1er décembre.