Depuis mars dernier, Julien Robin s'est installé à la pépinière des entreprises de la CACIMA. Après des expériences à Orléans et Paris, il a ouvert son salon de tatouages. La demande sur l'archipel est importante: il est complet pour les deux prochains mois.
Clémentine Baude•
Dans la salle aux teintes bleues, Julien Robin finalise les tatouages pour ses prochains clients. Depuis plusieurs semaines, le rythme est effréné, tous les créneaux sont réservés:"C'est peut-être parce que les gens ne peuvent plus aller au Canada", relève-t-il.
Passionné de tatouages, graphiste de formation, il a fait une reconversion il y a quelques années. Il était déjà venu à Saint-Pierre en novembre 2019.
"Pour le tatouage occidental, on raconte notre vie sur notre peau. C’est un peu notre journal intime illustré. La vie des gens, elle est très liée à la mer, à la pêche, de voyages. Ils ont cette habitude du voyage, donc évidemment qu’il y a ces influences."