Une exposition inédite débute samedi 6 février au Musée de l'Arche. Elle évoque la Grande Guerre et ses soldats partis sur le front pour défendre la France entre 1914 et 1918. Des objets et des documents d'époque qui permettent de mieux comprendre la vie dans les tranchées.
Livres, obus, casques, photos... Au travers de l'exposition "Les poilus de l'archipel de St-Pierre et Miquelon", l'Arche raconte l'histoire de Saint-Pierrais qui se sont engagés lors de la Grande Guerre de 1914 à 1918.
Des vestiges d'une période dont il ne reste plus de témoins directs. Le dernier poilu de l'archipel a disparu en 1986. Il s'appelait Léon Nicolas.
Aujourd'hui, cette mémoire se transmet de générations en générations, sur les bancs de l'école mais aussi grâce à des expositions comme celle-ci. Les objets présentés permettent ainsi d'en savoir davantage sur cette période difficile de notre histoire.
Parmi les trésors exposés figurent notamment des correspondances échangées entre ces hommes partis combattre loin de chez eux et leur familles restées dans l'archipel attendant dans l'angoisse le retour de leur père, frère, oncle, mari ou fils. A l'image du courrier ci-dessous dans lequel est écrit : "Cher Tante, reçois de même que mon oncle Eugène un petit souvenir à l'occasion de la nouvelle an et qui je pense te feras très plaisir. Que cette pensée te portes chance et bonheur et que le Bon Dieu te gardes la santé ainsi qu'il te la garde jusqu'à maintenant."
Cliquez sur le lien ci-dessous pour voir la carte dans son intégralité
Difficile de savoir combien de Saint-Pierrais sont partis au front au total. Mais grâce à un long travail de recherche, Rodrigue Girardin, archiviste, est parvenu à répertorier 600 noms. Ses investigations lui ont permis aussi d'en savoir davantage sur la vie dans les tranchées : "On sait qu'un des saint-pierrais qui avait été envoyé au front avait été désigné comme nettoyeur de tranchée. Cela ne veut pas dire qu'il travaillait avec une pelle, ça veut dire tout simplement qu'à l'aide d'un couteau ou d'une baïonnette il mettait fin à la vie d'Allemands grièvement blessés".
Reportage signé Mathias Raynaud et Jason Pupier
Des vestiges d'une période dont il ne reste plus de témoins directs. Le dernier poilu de l'archipel a disparu en 1986. Il s'appelait Léon Nicolas.
L'Arche : gardienne et témoin du passé
Aujourd'hui, cette mémoire se transmet de générations en générations, sur les bancs de l'école mais aussi grâce à des expositions comme celle-ci. Les objets présentés permettent ainsi d'en savoir davantage sur cette période difficile de notre histoire.
Parmi les trésors exposés figurent notamment des correspondances échangées entre ces hommes partis combattre loin de chez eux et leur familles restées dans l'archipel attendant dans l'angoisse le retour de leur père, frère, oncle, mari ou fils. A l'image du courrier ci-dessous dans lequel est écrit : "Cher Tante, reçois de même que mon oncle Eugène un petit souvenir à l'occasion de la nouvelle an et qui je pense te feras très plaisir. Que cette pensée te portes chance et bonheur et que le Bon Dieu te gardes la santé ainsi qu'il te la garde jusqu'à maintenant."
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Nettoyeur de tranchées
Difficile de savoir combien de Saint-Pierrais sont partis au front au total. Mais grâce à un long travail de recherche, Rodrigue Girardin, archiviste, est parvenu à répertorier 600 noms. Ses investigations lui ont permis aussi d'en savoir davantage sur la vie dans les tranchées : "On sait qu'un des saint-pierrais qui avait été envoyé au front avait été désigné comme nettoyeur de tranchée. Cela ne veut pas dire qu'il travaillait avec une pelle, ça veut dire tout simplement qu'à l'aide d'un couteau ou d'une baïonnette il mettait fin à la vie d'Allemands grièvement blessés".
Reportage signé Mathias Raynaud et Jason Pupier
L'exposition "Les poilus de l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon" est à découvrir du 6 février au 6 mars 2016. Pour plus d'informations rendez-vous sur sur le site de l'Arche.