Un important nuage de fumée était visible au niveau du quartier des Graves dimanche 8 octobre.
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Les déchets non triés, plus communément appelés "ordures ménagères résiduelles" sont présentées à la collecte dans des sacs gris fournis par la commune. Ces déchets sont ensuite envoyés à la décharge de Saint-Pierre où ils seront brûlés.
Quid de la qualité de l’air ?
Ce brûlage à ciel ouvert n’est pas sans conséquence puisqu’il dégrade inévitablement la qualité de l’air. Il devait d’ailleurs s’arrêter à la fin 2022, c’était une promesse de campagne.
Dans l’archipel, aucune mesure de la qualité de l’air n’est faite. Alors qui s’en occupe ? Une question aujourd’hui sans réponse.
Selon la mairie de Saint-Pierre et la DTAM, elle devrait être prise en charge par l’Administration Territoriale de Santé. L’ATS renvoie quant à elle la balle à la DTAM .
Quel est finalement le rôle de l’ATS ?
Elle récolte des données sanitaires en fonction du nombre d’hospitalisations, de consultations ou d’infections respiratoires dans l’archipel. Ces données sont communiquées à l'ATS par les médecins ou la préfecture. Elles ne nous ont pas été transmises, malgré nos demandes.
Vers une solution alternative au brûlage des déchets
Alors finalement, où en est-on de ces déchets brûlés ? La préfecture et la mairie de Saint-Pierre sont dans l’attente d’une meilleure solution de traitement de la part notamment d'un cabinet d’études.
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Ce dernier s’est déplacé en juin dernier pour analyser la nature des déchets à la décharge dans le but de proposer une alternative au brûlage à ciel ouvert. Les solutions envisagées : l’enfouissement ou la mise en place d’un incinérateur.