Saint-Pierre et Miquelon : la Collectivité tente de concilier mesures de prévention sanitaire et ouverture touristique

Le vice-président de la collectivité Bernard Briand prône le maintien de conditions strictes à l'entrée des voyageurs de l'hexagone et de Montréal et une bulle d'échanges touristiques avec Terre-Neuve-et-Labrador.
Il faudra encore patienter avant de connaître les règles de l'après 10 juillet. Le 25 juin dernier, le projet de loi sur la sortie de l'état d'urgence sanitaire est passé devant la commission mixte paritaire. La commission composée de députés et de sénateurs n 'a pas réussi à s'entendre sur le texte.
Les points de désaccord seront examinés mardi 30 juin à l'Assemblée nationale puis le jeudi 2 juillet au Sénat avant une adoption définitive vendredi 3 juillet. 

Chez nos voisins canadiens, un dispositif sera mis en place dès le 3 juillet. Il s'agit de la bulle atlantique. Elle permettra de favoriser les déplacements entre le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l'Île-du-Prince-Édouard ainsi que Terre-Neuve-et-Labrador. 

L'objectif de la mise en place de cette bulle atlantique est de permettre aux personnes circulant dans cette zone de ne pas sublir de quarantaine à chaque changement de province.

Selon nos confrères de Radio Canada, le Premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Dwight Ball, a annoncé que "si tout se déroule favorablement, Terre-Neuve-et-Labrador envisage d'ouvrir ses frontières provinciales aux résidents de tout le reste du Canada le 17 juillet ". Mais Saint-Pierre et Miquelon, qui se situe à quelques kilomètres de ces quatre provinces canadiennes, ne figure pas dans la liste.  Une véritable contrainte pour les habitants de l'archipel et plus précisément pour les propriétaires d'une maison au Canada.

Invité du journal télévisé, Mathias Raynaud a demandé au vice-président du conseil territorial le regard qu'il portait sur la situation chez nos voisins canadiens ? L'archipel pourrait-il ou devrait-il faire partie de cette bulle atlantique ?

" Pourquoi pas. On avait déjà entamé des négociations directement avec Terre-Neuve-et-Labrador il y a quelques semaines. Aujourd'hui les interrogations sont réelles. Ça va dépendre de la fin de l'état d'urgence sanitaire sur le territoire et en fonction des conditions qui seront imposées ou pas ... " - Bernard Briand, vice-président du conseil territorial 


Cette crise sanitaire a donc un impact important sur l'économie locale et sur le secteur touristique. Pour inciter la population de Saint-Pierre et Miquelon à prendre des vacances sur le territoire, la collectivité lance une campagne pour soutenir les acteurs de ce secteur en proposant des circuits sur la prohibition, la culture et la nature. Des offres proposées les 4 et 5 juillet à Saint-Pierre et le 11 juillet à Miquelon.

A suivre l'entretien complet de Bernard Briand, vice-président de la Collectivité interrogé par Mathias Raynaud.
 
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