Pour la première rentrée des classes depuis le déconfinement, les gestes barrières étaient de mise. Les enseignants et le personnel encadrant espèrent que leurs élèves finiront par les intégrer au quotidien.
"Cette rentrée va être particulière." Dans le hall du collège Saint-Christophe, le directeur Jean-Paul Hacala fait le point devant un groupe d'élèves de quatrième. Il rappelle les gestes barrières et invite les jeunes à se laver les mains aux points d'eau, avant de se rendre en classe. "Ces gestes que vous allez intégrer, ce sont des gestes qu'il faudra garder par habitude." Une ambiance digne d'une rentrée de septembre, avec des points d'informations pour chaque classe, échelonnés pendant toute la matinée.
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La reprise des cours a eu lieu ce mercredi 6 mai pour tous les élèves du second degré en pleine pandémie de Covid-19. Ceux du premier degré avaient déjà repris le chemin de l'école la veille, avec des cours pour expliquer aux enfants l'importance des gestes barrières et une nouvelle organisation des classes et des récréations. Les élèves étaient d'ailleurs conscients de la situation. "On ne pourra pas se faire de câlins avec les autres" soupire Miya, une élève de CE2 de l'école primaire Sainte-Croisine. "C'est pas pareil."
Les collègiens, eux, ont visionné dès leur arrivée une vidéo sur l'importance de l'hygiène et du lavage des mains. On y voit des comédiens, les mains recouvertes d'un liquide bleu, censé représenter le virus qui se propage. Le message est ensuite repris par les enseignants, qui se font les relais des mesures d'hygiène. "Les profs sont là pour nous les rappeler" acquiesce Noémie, une collègienne en quatrième. "Mais c'est quand même dur, parce qu'on n'a pas les mêmes rapports qu'avant."
Au lycée d'État Émile Letournel, l'atmosphère est plus studieuse. Un diaporama rappelant la situation sanitaire du territoire a été présenté aux jeunes. "On n'est pas en école maternelle", explique le proviseur Jérémie Perret. "Donc on ne peut pas les suivre tout le temps et les accompagner pour qu'ils se lavent les mains." L'établissement mise sur une "stratégie d'information et de prévention auprès des élèves" pour les responsabiliser. Parallèlement, les conditions d'accès aux bâtiments et la gestion des flux des élèves ont été repensés, pour qu'ils se croisent le moins possible. Le comité d'hygiène et de sécurité se réunira toutes les semaines pour adapter au mieux les mesures sanitaires.
Les enseignants et encadrants de l'archipel restent néanmoins réalistes. Ils ne s'attendent pas à ce que les gestes barrières soient appliqués constamment pour l'instant. "Les élèves auront un temps pour intégrer ces mesures" explique Jean-Paul Hacala, au collège Saint-Christophe. L'idée : les préparer, au cas où le virus se propage à Saint-Pierre et Miquelon. Actuellement, le territoire n'est qu'au stade 1 de l'épidémie, avec un seul cas d'infection au coronavirus détecté et contenu.
Lors des réunions de préparation de la rentrée, plusieurs enseignants avaient exprimé leurs inquiétudes quant au déroulement de cette reprise. "Il y a des professeurs qui estiment que ces mesures ne sont pas suffisantes" révèle le proviseur Jérémie Perret. "Mais pour l'instant, nous sommes relativement en sécurité sur l'île, ce qui nous laisse le temps de nous adapter."
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La reprise des cours a eu lieu ce mercredi 6 mai pour tous les élèves du second degré en pleine pandémie de Covid-19. Ceux du premier degré avaient déjà repris le chemin de l'école la veille, avec des cours pour expliquer aux enfants l'importance des gestes barrières et une nouvelle organisation des classes et des récréations. Les élèves étaient d'ailleurs conscients de la situation. "On ne pourra pas se faire de câlins avec les autres" soupire Miya, une élève de CE2 de l'école primaire Sainte-Croisine. "C'est pas pareil."
Responsabiliser les élèves
Les collègiens, eux, ont visionné dès leur arrivée une vidéo sur l'importance de l'hygiène et du lavage des mains. On y voit des comédiens, les mains recouvertes d'un liquide bleu, censé représenter le virus qui se propage. Le message est ensuite repris par les enseignants, qui se font les relais des mesures d'hygiène. "Les profs sont là pour nous les rappeler" acquiesce Noémie, une collègienne en quatrième. "Mais c'est quand même dur, parce qu'on n'a pas les mêmes rapports qu'avant."
"Avant, on était plus tactile. Maintenant, on évite de s'approcher à moins d'un mètre les uns des autres." - Noémie, élève de quatrième au collège Saint-Christophe.
Au lycée d'État Émile Letournel, l'atmosphère est plus studieuse. Un diaporama rappelant la situation sanitaire du territoire a été présenté aux jeunes. "On n'est pas en école maternelle", explique le proviseur Jérémie Perret. "Donc on ne peut pas les suivre tout le temps et les accompagner pour qu'ils se lavent les mains." L'établissement mise sur une "stratégie d'information et de prévention auprès des élèves" pour les responsabiliser. Parallèlement, les conditions d'accès aux bâtiments et la gestion des flux des élèves ont été repensés, pour qu'ils se croisent le moins possible. Le comité d'hygiène et de sécurité se réunira toutes les semaines pour adapter au mieux les mesures sanitaires.
Préparer à une éventuelle épidémie dans l'archipel
Les enseignants et encadrants de l'archipel restent néanmoins réalistes. Ils ne s'attendent pas à ce que les gestes barrières soient appliqués constamment pour l'instant. "Les élèves auront un temps pour intégrer ces mesures" explique Jean-Paul Hacala, au collège Saint-Christophe. L'idée : les préparer, au cas où le virus se propage à Saint-Pierre et Miquelon. Actuellement, le territoire n'est qu'au stade 1 de l'épidémie, avec un seul cas d'infection au coronavirus détecté et contenu.
Lors des réunions de préparation de la rentrée, plusieurs enseignants avaient exprimé leurs inquiétudes quant au déroulement de cette reprise. "Il y a des professeurs qui estiment que ces mesures ne sont pas suffisantes" révèle le proviseur Jérémie Perret. "Mais pour l'instant, nous sommes relativement en sécurité sur l'île, ce qui nous laisse le temps de nous adapter."