Avec des chambres vides et un taux de réservation proche de zéro, le secteur hôtelier local a connu un été très mitigé, sur fond de crise sanitaire. Pour la plupart, il s'agit d'une saison blanche.
La crise épidémique n'a épargné aucun acteur du monde économique à Saint-Pierre et Miquelon. Si les commerces non alimentaires, les restaurants ou encore les bars ont pu retrouver une activité après le déconfinement progressif, le secteur hôtelier, lui, a connu le vide pendant l'été.
Économiquement, les conséquences sont désastreuses. Certains établissements parlent d'une saison "catastrophique", à l'instar de la maison d'hôtes Chez Marie-Jo. Toutes les réservations des vols directs ont été annulées, et aucun touriste n'a été accueilli cet été.
Aucune fréquentation, des chambres au compte-gouttes. Certains hôtels se sont donc tournés vers le tourisme d'affaires, comme l'auberge des Quatre Temps. Toutes les chambres sont occupées par des travailleurs venus sur l'île pour un moyen ou long séjour. Grâce à cette stratégie, l'établissement affiche complet jusqu'à la fin du mois de septembre.
D'autres hôtels ont même dû mettre la clé sous la porte après des annulations en cascade au début du confinement. C'est le cas notamment de l'hôtel Jacques Cartier, qui a été contraint de fermer pour la saison avec un taux de réservation de 0%.
La plupart des entreprises du secteur survivent, grâce au fonds de solidarité et au chômage partiel applicable jusqu'à la fin de l'année 2020. Une bouée dans un océan de doutes, sans compter que la prolongation de la fermeture des frontières au Canada plonge le tourisme local dans une situation incertaine.
Le reportage de Karim Baïla :
Économiquement, les conséquences sont désastreuses. Certains établissements parlent d'une saison "catastrophique", à l'instar de la maison d'hôtes Chez Marie-Jo. Toutes les réservations des vols directs ont été annulées, et aucun touriste n'a été accueilli cet été.
Un tourisme d'affaires
Aucune fréquentation, des chambres au compte-gouttes. Certains hôtels se sont donc tournés vers le tourisme d'affaires, comme l'auberge des Quatre Temps. Toutes les chambres sont occupées par des travailleurs venus sur l'île pour un moyen ou long séjour. Grâce à cette stratégie, l'établissement affiche complet jusqu'à la fin du mois de septembre.
D'autres hôtels ont même dû mettre la clé sous la porte après des annulations en cascade au début du confinement. C'est le cas notamment de l'hôtel Jacques Cartier, qui a été contraint de fermer pour la saison avec un taux de réservation de 0%.
La plupart des entreprises du secteur survivent, grâce au fonds de solidarité et au chômage partiel applicable jusqu'à la fin de l'année 2020. Une bouée dans un océan de doutes, sans compter que la prolongation de la fermeture des frontières au Canada plonge le tourisme local dans une situation incertaine.
Le reportage de Karim Baïla :