Alors que la saison de pêche au crabe des neiges démarre ce jeudi 1er avril à Saint-Pierre et Miquelon, le Service ds Affaires Maritimes fait le tour des navires pour effectuer des visites de contrôle. Le but : s'assurer que le navire est sécuritaire avant qu'il ne prenne la mer.
Ce jeudi 1er avril, le service des Affaires Maritimes a effectué une visite de contrôle à bord du Marcel Angie III, le bateau de pêche de Stéphane Poirier-Cusick. Celui-ci doit prendre la mer en fin de semaine, car la pêche au crabe des neiges est ouverte depuis ce jeudi, avec des quotas en hausse de 94% par rapport à l’an dernier.
À lire aussi : Des quotas importants de crabe des neiges pour la saison 2021 à Saint-Pierre et Miquelon
"On aime bien faire cette visite en amont des campagnes de pêche pour s’assurer que le navire est bien en sécurité pour partir pêcher", précise Justine Ducret, adjointe au chef du service des affaires maritimes et portuaires. Elle a passé sa matinée à bord du Marcel Angie III pour effectuer les divers tests de contrôles nécessaires.
Une attention particulière au sauvetage et aux incendies
Si l’intégralité des dispositifs du navire sont vérifiés, "on est intransigeants sur les questions liées au sauvetage en mer et aux incendies", précise Justine Ducret. Les Affaires Maritimes portent donc une attention particulière aux systèmes d’alarmes du navire, pour voir s’ils sont fonctionnels et audibles.
On va s’assurer que les radeaux ont été révisés, qu’ils sont aux normes, qu’il y a suffisamment de brassières, de combinaisons d’immersion.
Stéphane Poirier-Cusick, capitaine du navire est également conscient de l’importance de cette visite de contrôle. Il effectue une pré-visite avant celles des affaires maritimes pour s’assurer de l’état de son navire. "On l’a bien repris depuis que le bateau est arrivé, il y a eu quand même beaucoup de travail", explique-t-il.
La prévention avant la sanction
Si au terme de la visite de contrôle, les affaires maritimes estiment que le navire n’est pas en état de naviguer de manière sécuritaire, elle ne délivre pas le permis de navigation. "On est surtout là pour faire de la prévention à la sécurité, poursuit Justine Ducret. Si un des critères ne répond pas à nos attentes, on ne renouvelle pas le permis de navigation, on laisse un peu de temps au navigateur pour rectifier la prescription pour que le bateau puisse partir en mer."
Concernant le navire de Stéphane Poirier-Cusick, seules des prescriptions mineures ont été détectées, mais elles ne remettent pas en cause son permis de navigation. Il pourra donc prendre la mer.