Une rentrée scolaire 2020 marquée par la crise sanitaire

1138 élèves étaient attendus dans les différents établissements de l'archipel ce mardi 5 septembre.
Port du masque obligatoire, évaluations de rentrée, inclusion scolaire... Le chef du service de l'éducation nationale, Jean-Pierre Tégon, a détaillé l'organisation de la rentrée scolaire, sur fond de crise sanitaire.
Ce jeudi 3 septembre, les élèves du premier et second degré vont effectuer une rentrée inédite, perturbée par la pandémie de coronavirus. Dès mercredi, les professeurs vont retrouver les bancs de l'école, même si quelques-uns vont vivre ces deux échéances en septaine.
Selon Jean-Pierre Tégon, chef du service de l'éducation nationale, des dispositions ont été prises. "Les enseignants, notamment dans le premier degré, qui ne seraient pas là seront remplacés. Les élèves seront normalement accueillis. Pour le second degré, la continuité pédagogique va se faire comme elle s'est faite au moment du confinement. Il n'y aura pas de problème, d'autant plus que nous serons sur des périodes très courtes : deux ou trois jours de classe" explique-t-il.


Respecter les préconisations sanitaires


Sur la question du port du masque obligatoire à l'école, Jean-Pierre Tégon est catégorique. "L'archipel n'est pas sous cloche. Les risques sanitaires sont là aussi, et je pense qu'il est important de respecter l'ensemble des préconisations qui sont faites par les autorités sanitaires [...] Je crois sincèrement que le paradoxe de la prévention, c'est que lorsque ça fonctionne bien, on s'interroge sur son utilité. Il est important de maintenir ces gestes barrières sur cette période de rentrée, de façon à ce que si un problème se présentait, nous soyons en mesure d'y répondre très rapidement". Le chef de service de l'éducation nationale ajoute que la règlementation pourrait évoluer en fonction de la situation sanitaire.
 

Dispositif inclusif adapté


Concernant les priorités pédagogiques, cette année, les élèves seront soumis à des évaluations de rentrée, "dans le but d'identifier les besoins particuliers des élèves, notamment en français et en mathématiques, que ce soit dans le premier ou le second degré" détaille Jean-Pierre Tégon.

La nouveauté aussi, ce fameux dispositif inclusif adapté. Un dispositif qui concerne le premier degré uniquement. "Un enseignant est en formation cette année, pour se spécialiser dans l'accompagnement des élèves en situation de handicap. À l'issue de cette année, nous aurons construit des dispositifs de la maternelle au lycée, qui nous permettront d'accueillir l'ensemble des élèves dans des conditions satisfaisantes" conclut-il.

À ce sujet, huit personnes en ETP (équivalent temps plein) accompagneront les élèves porteurs de handicap.

Retrouvez l'interview de Jean-Pierre Tégon, chef du service de l'éducation nationale, au micro d'Emilie Boulenger.
 
©saintpierremiquelon