Signature d'un protocole sur la protection de l'enfance à Saint-Pierre et Miquelon

Un protocole d'accord a été signé vendredi dernier entre de nombreux partenaires à l'hôtel du territoire. En parallèle, le 119, le numéro d'appel d'urgence nationale concernant les mineurs en danger, est en fonctionnement à Saint-Pierre et Miquelon.
A Saint-Pierre les principaux partenaires de la protection de l’enfance sont :
  • L’éducation nationale,
  • Les services hospitaliers et de santé,
  • Les unités de gendarmerie,
  • La protection judiciaire de la jeunesse,
  • Les mairies de Saint-Pierre et de Miquelon,
  • La Caisse de prévoyance sociale (CPS),
  • Le Service d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD)
  • Le Centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS).
Vendredi dernier, tous ont signé un protocole d'accord concernant la protection de l'enfance avec le président de la collectivité et le procureur de la république .

Le document répond à une obligation légale et les engage encore un peu plus à travailler tous ensemble dans la transmission des informations préoccupantes concernant les mineurs. Les informations préoccupantes sont recueillies, évaluées et centralisées par le service Enfance-Famille de la collectivité territoriale.En revanche, lorsque les faits relèvent du pénale l'information est transmise et traitée par l'autorité judiciaire. 

Le point avec Claire Arrossaména et Alain Rebmann.
©saintpierremiquelon
 

119 : Allô enfance en danger

Créé en 1990, le numéro national d'appel d'urgence concernant les mineurs en danger vient tout juste de rentrer en fonctionnement sur le territoire de Saint-Pierre et Miquelon.

Gratuit, anonyme, disponible 24h/24 et 7/7 depuis un fixe ou un portable, le 119 à une double mission. Une mission de prévention et de protection ainsi qu'une mission de transmission des informations préoccupantes au CRIP, en occurrence au service Enfance-Famille de la collectivité à Saint-Pierre et Miquelon. 

Le 119 enregistre 1000 appels par jour. En 2017 le numéro a enregistré 465 942 appels soit 1 277 par jour. Dans près de 12.2 % des cas, il s’agit du mineur concerné pour évoquer sa situation.

Qui peut appeler ? Qui est à l'autre bout du fil ? Véronique Morazé nous en dit plus sur le 119. 
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