Une centaine d'objets maritimes du musée Archipélitude répertoriés par le DRASSM

L'équipe du DRASSM prévoit de revenir cet hiver afin de répertorier de nouveau des objets provenant de particuliers.
Objectif de cette mission: approfondir les connaissances scientifiques et valoriser ces objets provenant des épaves et du port de Saint-Pierre.

Après un mois de fouilles dans les eaux de l'archipel, le DRASSM assurait du 3 au 4 août une dernière mission : répertorier les objets maritimes du musée Archipelitude à l’île aux Marins. Les archéologues du département de recherche archéologique subaquatique et sous-marine complètent l’inventaire déjà réalisé et affinent les connaissances scientifiques.

L'inventaire consiste principalement à identifier la fonction, le type de matériaux ou encore la provenance d'un objet et noter ces informations dans un registre. Une tâche complexe lorsqu’on voit ces couverts provenant de la Rade.

Ces couverts provenant de la Rade ont été très endommagés par le temps.

Mais grâce aux archéologues, ces objets dévoilent leurs secrets. "Dans une zone de mouillage comme la Rade, quand on casse quelque chose, on le jette par-dessus bord. Des années après, des archéologues retrouvent ces objets qui permettent de déterminer la période à laquelle la Rade était fréquentée et parfois la provenance des bateaux", explique l'archéologue Cécile Sauvage. 

"Ce qui est intéressant à étudier, c'est la seconde vie des épaves"

Dans cette autre pièce consacrée au Transpacific, plus facile d’identifier par exemple la célèbre cloche ou la machine à écrire du capitaine. Au total, ces archéologues ont répertorié au musée une centaine d’objets provenant des épaves et du port de Saint-Pierre. Cécile Sauvage a été particulièrement frappée par la seconde vie des épaves. 

Ce qui est vraiment incroyable dans l'archipel, c'est ce côté récupération et détournement. Tout ce qui arrive à la côte n'est jamais perdu. Même des fragments d'épaves comme du bois peuvent être réutilisés pour faire un banc.

Cécile Sauvage, archéologue au DRASSM

Une mission scientifique et de valorisation puisque ces objets sont pris en photo et seront ensuite exposés sur le site "Les vitrines du DRASSM". Chacun pourra donc contempler les trésors maritimes de notre archipel.  

Les précisions avec Calypso Vanier et Marie Paturel :

©saintpierreetmiquelon