Sauvetage sur étangs gelés, une spécificité hivernale nécessaire pour certains sapeurs-pompiers

Comme tous les ans, et parfois plusieurs fois en hiver, ce samedi 22 février, une partie des soldats du feu de Saint-Pierre et Miquelon a procédé à un exercice de sauvetage sur glace à l’étang de Savoyard.

Car avec les variations constantes de températures, accentuées par le changement climatique, les étendues d'eau du territoire peuvent alterner entre épaisseurs de glaces consistantes ou moins épaisses. De quoi pour les premières inciter les passionnés à venir patiner sur les étangs, pêcher ou même simplement marcher. Mais pour les autres à risquer de voir la glace céder sous le poids et de tomber dans une eau des plus froides, facteur d'hypothermie en puissance.

Cela a été le cas voici quelques années pour un couple de randonneurs dans un lac des Pyrénées-Orientales à plus de 2 000 mètres d'altitude, isolé et loin de tout secours. Il avait été sauvé in extremis par les secouristes. Ou encore sept brebis sur un étang de Corrèze.

Avoir une épaisseur de 10 à 15 centimètres minimum

Certains mesurent avant de s'aventurer l'épaisseur, d'autres le font au jugé. Pour rappel, il faut que la glace ait une épaisseur minimale de 10 centimètres pour pouvoir marcher dessus. Mais il est généralement recommandé d'avoir au moins 15 centimètres pour patiner ou pratiquer le hockey sur glace.

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Et en cas de chute dans l'eau glacée, il a des positions à adopter de préférence. 

Explications dans le reportage de Leïla Derouet et Aldric Lahiton :