Le Conseil consultatif d'orientation des pêches s'est réuni ce vendredi 2 mars à la Préfecture de Saint-Pierre avec tous les acteurs d'un secteur parfois divisé. Mais cela pourrait changer. Le préfet de l'archipel, Thierry Devimeux, se dit optimiste pour l'avenir.
Le Conseil consultatif d'orientation des pêches s'est réuni pour la deuxième fois ce vendredi 2 mars à la Préfecture de Saint-Pierre. Il avait été mis en place en octobre dernier lors de la visite de la Ministre des Outre-mer, Annick Girardin, pour permettre aux industriels, aux pêcheurs et à l'administration (Conseil Territorial, État, Cacima) de se retrouver et d'échanger sur les préoccupations du secteur.
Les acteurs de la pêche artisanale et industrielle vont se montrer particulièrement vigilants lors des prochaines discussions qui se tiendront à Paris dans le cadre du Conseil consultatif franco-canadien les 20 et 21 mars prochains.
Sitôt l'attribution des quotas effectuée, c'est le préfet de l'archipel, Thierry Devimeux, qui décidera localement de leur répartition.
Persuadé qu'il est "possible de travailler tous ensemble", Thierry Devimeux souhaite que cette filière se développe "en optimisant la transformation du produit pour que le maximum de richesse soit créé localement".
Thierry Devimeux se dit par ailleurs, "relativement optimiste", après avoir rencontré "des acteurs qui ont tous envie de bouger dans le bon sens".
Au représentant de l'État de conclure : "On fera tous des efforts pour que ça se passe bien".
Situation et perspectives
Localement, la filière sort d'une saison de pêche à la morue catastrophique, avec seulement 130 tonnes capturées sur les 1098 tonnes du quota attribué à l'archipel.Les acteurs de la pêche artisanale et industrielle vont se montrer particulièrement vigilants lors des prochaines discussions qui se tiendront à Paris dans le cadre du Conseil consultatif franco-canadien les 20 et 21 mars prochains.
Sitôt l'attribution des quotas effectuée, c'est le préfet de l'archipel, Thierry Devimeux, qui décidera localement de leur répartition.
Thierry Devimeux se pose en conciliateur
Moins de deux mois après son arrivée, le préfet a bien perçu le manque de dialogue et les tensions existantes entre les petits pêcheurs réunis dans l'OPAP (Organisation Professionnelle des Artisans Pêcheurs) et le secteur industriel du pôle pêche de Miquelon, contrôlé depuis juillet 2017 par le groupe Le Garrec.Persuadé qu'il est "possible de travailler tous ensemble", Thierry Devimeux souhaite que cette filière se développe "en optimisant la transformation du produit pour que le maximum de richesse soit créé localement".
Pour le préfet, c'est le rôle de l'État de "neutraliser les interférences pour que la filière se porte bien". Voilà pourquoi il souhaite accompagner tous les acteurs en leur proposant un cahier des charges dans les semaines qui viennent."Des acteurs qui ont tous envie de bouger dans le bon sens"
Thierry Devimeux se dit par ailleurs, "relativement optimiste", après avoir rencontré "des acteurs qui ont tous envie de bouger dans le bon sens".
Au représentant de l'État de conclure : "On fera tous des efforts pour que ça se passe bien".