Un Aveyronnais sur les traces de ses ancêtres à Saint-Pierre et Miquelon

La saison touristique a débuté depuis quelques semaines dans l’archipel. Et parmi les voyageurs, certains s'adonnent au tourisme généalogique qui consiste à retrouver le lieu de vie de leurs aïeux. C’est le cas de Bernard et de Brigitte Carrel.

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Premier séjour à Saint-Pierre et Miquelon pour le couple originaire de l’Aveyron. Un voyage à nul autre pareil pour Bernard qui découvre avec émotion l'ancienne demeure de ses ancêtres. "C'est celle-là ! " indique-t-il à son épouse, photo d'époque à la main ; "C'est la maison de mes grands-parents juste avant qu'ils viennent en France, c'est la maison d'Argentine, la maison natale" située rue Mathurin Le Hors à Saint-Pierre. Il finit par la photographier pour immortaliser ce moment. 

Un descendant de la famille Frioult

La grand-mère de Bernard est une demoiselle Frioult, descendante de Julien né "Fréour". Ce dernier "a eu beaucoup d'enfants et j'ai remonté quelques branches que je connais" dit fièrement Bernard.

C'est dans les années 1920 que la grand-mère Argentine fait la rencontre du grand-père de Bernard issu de la famille Roncaglia, originaire d'Italie. "Mon grand-père, qui a vu le fascisme s'installer en Italie,  après la guerre de 14-18, a décidé de fuir le pays pour repartir dans les Ardennes", lieu ou il a combattu durant le conflit. Sur place "il est entré dans une grande entreprise du bâtiment et c'est à ce moment qu’il est venu à Saint-Pierre pour la construction du port, et qu’il a rencontré ma grand-mère. 

Cette curiosité pour ses racines familiales et sociales s'est aiguisée au fil des ans pour le mari du couple Carrel. Dans son arbre généalogique, Bernard compte aussi des Vigneau, des Vidal ou encore des Urtizberea.

Reportage Martine Briand et Jérôme Anger.