Après deux ans de préparation, l’entreprise « Homard des îles Saint-Pierre et Miquelon » va démarrer son activité. Un long parcours pour exporter l’un des produits phares issu de la pêche locale.
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Si l'idée a émergé il y a presque cinq ans, le projet se concrétise depuis deux ans. Jean-Noël De Arburn et ses deux associés, Patrick Urtizbéréa et Steven Delamaire ont dû naviguer dans les méandres administratifs pour pouvoir exporter le homard de Saint-Pierre et Miquelon.
Il aura fallu onze mois de travail pour pouvoir répondre aux exigences administratives. Le temps nécessaire aussi pour trouver un système de traçabilité adapté aux normes en vigueur. Jean-Noël De Arburn ajoute : "Il fallait pas mal de données, pas mal de paramètres. Il fallait adapter le système au homard. On a réussi à l'avoir au bout de douze mois. Le coût est important, mais cela nous permet d'envoyer du homard dans de bonnes conditions et cela permet aussi à nos clients de pouvoir suivre le homard, de savoir qui l'a pêché, le taux de salinité, la température de l'eau..."
Les homards seront stockés dans un container dont la température ne dépassera pas les quatre degrés. Ils seront conditionnés sur place. Les crustacés, en léthargie, seront envoyés dès le mois de novembre vers Montréal puis Paris avant d’atteindre leur destination finale. Entre 150 et 300 kilos sont prévus pour cette première année d’activité.
Plus de 100 000 euros sont investis pour commencer ce projet dès novembre 2020. D'après les porteurs de projet, ce produit d'exception qu'est le homard de l’archipel est très attendu. Ces crustacés seront capturés par les pêcheurs artisans de Saint-Pierre et de Miquelon. Pour la suite, l’entreprise envisage de proposer des produits transformés et d’embaucher des salariés.
Le reportage de Linda Saci et Flavie Bry :
"Le homard des îles de Saint-Pierre et Miquelon a son propre agrément européen. Il fallait aussi respecter des normes, comme le HACCP (ndlr : C'est une méthode de travail qui permet de respecter des normes pour avoir cet agrément européen" - Jean-Noël De Arburn, président directeur général de "Homard des îles de Saint-Pierre et Miquelon
Des exigences administratives
Il aura fallu onze mois de travail pour pouvoir répondre aux exigences administratives. Le temps nécessaire aussi pour trouver un système de traçabilité adapté aux normes en vigueur. Jean-Noël De Arburn ajoute : "Il fallait pas mal de données, pas mal de paramètres. Il fallait adapter le système au homard. On a réussi à l'avoir au bout de douze mois. Le coût est important, mais cela nous permet d'envoyer du homard dans de bonnes conditions et cela permet aussi à nos clients de pouvoir suivre le homard, de savoir qui l'a pêché, le taux de salinité, la température de l'eau..."
Des homards conditionnés sur place
Les homards seront stockés dans un container dont la température ne dépassera pas les quatre degrés. Ils seront conditionnés sur place. Les crustacés, en léthargie, seront envoyés dès le mois de novembre vers Montréal puis Paris avant d’atteindre leur destination finale. Entre 150 et 300 kilos sont prévus pour cette première année d’activité.
"On a quand même plusieurs demandes dans différents pays, des pays très lointains notamment" - Jean-Noël De Arburn, président directeur général de "Homard des îles de Saint-Pierre et Miquelon
Plus de 100 000 euros sont investis pour commencer ce projet dès novembre 2020. D'après les porteurs de projet, ce produit d'exception qu'est le homard de l’archipel est très attendu. Ces crustacés seront capturés par les pêcheurs artisans de Saint-Pierre et de Miquelon. Pour la suite, l’entreprise envisage de proposer des produits transformés et d’embaucher des salariés.
Le reportage de Linda Saci et Flavie Bry :