"Nous voulons qu'un stand nous représentant soit mis en place l'année prochaine", affirme une source de la CACIMA, la chambre d'agriculture, de commerce, d'industrie, de métiers et de l'artisanat de Saint-Pierre et Miquelon.
Depuis 2019, le territoire n'est pas représenté au Salon international de l'Agriculture à Paris. Pourtant, lors de ce dernier déplacement, les producteurs locaux ont connu un certain succès. La Ferme de l'Ouest, chez Audouze et la Brasserie de L'Anse avaient répondu présents.
Saint-Pierre et Miquelon étaient aux côtés de producteurs de Wallis-et-Futuna dans un stand géré par l'ODEADOM, l'Office de développement de l'économie agricole d'Outre-mer.
Une organisation tardive cette année
Selon une source de la CACIMA, il était difficile de prévoir un stand au Salon de l'agriculture cette année, en raison d'une organisation tardive et du temps de préparation que cet évènement demande.
De plus, aucune aide n'est accordée aux producteurs ou agriculteurs locaux pour se déplacer jusqu'à Paris. Pour participer au Salon, cela relève de leur initiative privée. "Ce type de déplacement demande un budget conséquent, en particulier pour exporter les produits, avec les frais de douanes.....", toujours selon cette même source.
Le budget est encore à rechercher pour venir au Salon de l'Agriculture. Nous aimerions faire en sorte qu'il y ait plusieurs acteurs partenaires aussi.
CACIMA
En principe, un conseil administratif au sein de l'ODEADOM, l'Office de développement de l'économie agricole d'Outre-mer, a lieu en amont du SIA. Cet organisme donne une enveloppe de 450 000 euros gérée ensuite par la DTAM, la direction des Territoires, de l'Alimentation et de la Mer, qui correspond au budget annuel dédié à l'agriculture sur le territoire.
À savoir qu'un stand au Salon de l'Agriculture vaut entre 50 000 et 60 000 euros. La CACIMA commence déjà à se projeter pour l'année prochaine. L'objectif est de rallier plusieurs acteurs de l'archipel et de prendre le temps d'organiser au mieux ce déplacement.