Social: Le syndicat Force Ouvrière Gardes Territoriaux prolonge son préavis de grève de deux jours

Gardes Territoriaux déposent un préavis de grève
A la suite d'une réunion de premières négociations le dimanche 14 octobre, dans l'après-midi, avec le préfet Jean Francis Treffel et ses collaborateurs, le syndicat Force Ouvrière Gardes Territoriaux a reporté la grève qu'elle avait annoncée.
Le syndicat Force Ouvrière Gardes Territoriaux affirme qu’il y a eu des avancées dans les discussions avec l’administration supérieure ce dimanche 14 octobre, il attend cependant des garanties lors de la visio-conférence prévue le mardi 16 octobre prochain, avec le préfet ici à Wallis et à Paris la DRCPN, la Direction des Ressources et Compétences de la Police Nationale.
Dans le cadre de la loi Sauvadet, les gardes territoriaux contestent leur intégration comme adjoints techniques de la police nationale et ils exigent d’intégrer le corps d’encadrement de la police.

Le syndicat Force Ouvrière Garde Territoriaux annoncent que s’il n’obtient pas satisfaction mardi prochain lors de la visio-conférence avec Paris, le mouvement de grève démarrera le mercredi 17 octobre prochain.
Gardes Territoriaux déposent un préavis de grève

Le délégué FO des gardes territoriaux, Kusitino Siselo a déclaré :

« il y a des avancées mais pour l’instant on en est pas encore sûrs, il nous faudrait des écrits aussi et en même temps on a une visio-conférence mardi soir ! Nos revendications n’ont pas changé, on travaille dessus ! »

Ces discussions concernent les 17 gardes territoriaux qui assistent les gendarmes, 12 à wallis et 5 à futuna, ceux-ci relèvent du ministère de l’intérieur.
Invité dans le journal radio du lundi matin 15 octobre, le préfet de wallis et futuna Jean Francis Treffel a déclaré avoir proposé au syndicat FO Gardes Territoriaux d’intégrer d’abord le corps des adjoints techniques de la police nationale et envisager la suite après des modifications réglementaires qui devraient voir le jour en 2019.
Selon le préfet Jean Francis Treffel : 

« pour les gardes territoriaux se posent deux sujets, tout d’abord le corps d’intégration. La proposition du ministère de l’intérieur est de les intégrer dans le corps des adjoints techniques de la police nationale. En second lieu, dans quelle mesure, lorsqu’on est devenu adjoint technique de la police nationale, on peut passer vers un corps d’encadrement et d’application c'est-à-dire gardien de la paix ! Pour cela, il y a un certain nombre de passerelles qui peuvent être mises en place et la meilleure façon de donner ce qu’il en est exactement c’est que nous organisions une rencontre avec la direction de la police nationale, qui sera faite mardi ! »

En ce qui concerne les 5 gardes pénitenciers, qui eux dépendent du ministère de la justice, leur cas est en principe réglé. Ils passeront leur concours mi-janvier et deviendront fonctionnaires en février 2019.

La seconde revendication du syndicat Force Ouvrière Gardes Territoriaux est la mise en place d’une police de l’air et des frontières à wallis et futuna. Le préfet Jean Francis Treffel a aussi répondu à cette interrogation. Selon le représentant de l’état :

« aujourd’hui, la police de l’air et des frontières est assurée par la gendarmerie de transport aérien, un projet existe et ça fait partie des réflexions que nous allons mener pour voir dans quelles mesures cette PAF prévue de longue date peut enfin être mise en place ici à wallis et futuna."

Ce report de la grève des gardes territoriaux à l’appel du syndicat Force Ouvrière intervient alors qu’à l’administration supérieure le syndicat SACEWF et les pompiers des circonscriptions d’uvea et futuna entament eux leur 5ème semaine de grève.