800 000 euros par an sur quatre ans. Voilà l'enveloppe qui avait été annoncée par l'État pour soutenir les projets de pêche locaux. La semaine dernière à Saint-Pierre et Miquelon, des ateliers ont permis aux professionnels de présenter leurs ambitions au reste du secteur.
À lire aussi : La filière pêche à Saint-Pierre et Miquelon, un secteur insuffisamment structuré ?
Parmi les concernés, le groupe Le Garrec, actionnaire majoritaire de la société locale Pêcheurs du Nord, répète sa satisfaction d'une telle somme. "L'enveloppe est très belle, admet Julie Matanowski, attachée de direction liée aux questions maritimes et à la pêche du groupe. Maintenant, il faut qu'elle soit à la hauteur des projets proposés par les uns et les autres."
Même si les ateliers ont permis de recenser les projets locaux, reste encore à définir une ligne directrice commune pour toutes les entreprises de pêche locales. "Il faut que les pouvoirs publics définissent quelle doit être la filière sur les prochaines années", explique Julie Matanowski. L'entreprise compte notamment sur cette enveloppe pour moderniser ses navires de pêche, notamment la propulsion, afin de les adapter aux ambitions écologiques de la pêche responsable.
Revoir l'entretien de Martine Briand avec Julie Matanowski :