Téléphérique de Saint-Denis : des exercices de sécurité aériens avant la mise en service

Les derniers tests avant le lancement du téléphérique
Il sera livré pour noël aux Dionysiens. Les usagers du nouveau téléphérique de Saint-Denis pourront relier Chaudron à Bois de Nèfles en 15 minutes. Avant la mise en service, les derniers exercices de sécurité ont eu lieu ce jeudi matin, avec une simulation de panne et une évacuation aérienne.

Le compte à rebours a commencé. Dans 7 jours, les 46 cabines tourneront dans le ciel de Saint-Denis, reliant le Chaudron à Bois-de-Nèfles par les airs.

Avant l’ouverture au public, des derniers tests sont nécessaires, notamment pour s'assurer de la sécurité des usagers. Ce jeudi 16 décembre, les équipes du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) et du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne PGHM, ainsi que les hommes du RAID et du GIGN ont donc procédé à un exercice d’évacuation en urgence de 7 télécabines du nouveau téléphérique urbain de la CINOR.

Une évacuation par les airs des plus spectaculaires. Pour l’exercice, les hommes des services de secours ont dû évacuer 7 cabines, l’une accueillant une personne à mobilité réduite, l’autre s’étant immobilisée au-dessus du lycée.

Les secours font des tests à une semaine du lancement du téléphérique

Cet exercice est organisé pour répondre aux exigences de sécurité de l’infrastructure, et obtenir la validation de l’Etat pour la mise en service. Il permet de déceler ce qui 

"On a maitrisé de A à Z. On peut dire que ça s'est bien déroulé." Pour Mickael Nacivet, chef de projet Téléphérique à la CINOR, le test s'est révélé positif. La mise en service aura bien lieu.

La ligne Papangue qui desservira le Chaudron, à Bois de Nèfles en passant par le Moufia, prendra son envol le 23 décembre à 9h30 le matin.