À Koné, un gros incendie se propage depuis le début de l'après-midi, ce samedi 19 octobre. Les premières fumées ont été vues depuis la caserne des pompiers à 13 heures. Puis le feu est passé près de l’hôtel de la province Nord, du centre pénitentiaire et des habitations. Toutefois, les pompiers de Koné précisent qu’aucun bâtiment n’est menacé. Cependant, seules deux équipes peuvent être mobilisées en ce moment.
130 hectares brûlés à Koumac
Les pompiers du SIVM Nord (syndicat intercommunal à vocation multiple Nord) et la Sécurité civile se trouvent, pour l'heure, à Koumac. L’incendie éteint le vendredi 18 octobre a donné lieu à deux reprises de feu ce midi. Les pompiers viennent tout juste de les fixer. Ainsi, aux 100 hectares brûlés hier, 30 sont venus s'ajouter aujourd'hui, soit 130 hectares au total. L'hélicoptère bombardier d'eau aura effectué pas moins de cinquante largages.
200 hectares à Moindou
En province Sud, à Moindou, un incendie s'est déclaré sur la commune peu avant midi, le long de l'ancienne route territoriale n°1, le vendredi 18 octobre. La commune déplore 200 hectares ravagés en seulement quelques heures. Le maire et pompier à la retraite, Léon-Joseph Peyronnet, ne connaît que trop bien les causes et les conséquences de ces feux.
Vingt maisons menacées ont pu être sauvées. "Heureusement, on l'a arrêté à un mètre des habitations. C'est un miracle. Tout le monde était avec son petit tuyau, raconte le maire. Tout le monde était solidaire. C'est ce qui nous a permis de limiter les dégâts", explique Jo Peyronnet, qui a d'ailleurs décidé de porter plainte. "Le SIVM va chiffrer les dégâts, il y en a pour plusieurs millions. Il faut qu'on trouve le responsable."
A Nouméa, c'est sur un feu de brousse à Ducos, signalé à Logicoop à hauteur du château d'eau, que les pompiers étaient dépêchés ce samedi, en fin de journée.