Un nouveau dispositif pour offrir plus de greffes aux Réunionnais

Le CHU de La Réunion met en place un nouveau protocole qui va permettre aux réunionnais d’avoir accès plus facilement aux greffes d’organes. Les prélèvements pourront se faire sur donneurs décédés alors qu’ils se faisaient jusque-là sur des donneurs à « cœur battant » ou en état de mort encéphalique.

Avant d’être opérationnel, le dispositif qui concerne les donneurs en arrêt de traitement en réanimation a fait l’objet d’une évaluation de l’agence de la biomédecine qui a repris en 2005 les missions de l’Etablissement français des greffes.

Avec l'aide de l'agence de la biomédecine, le CHU va entreprendre des prélèvements sur donneurs décédés

Elle s’est déplacée dans l’île il y a quelques jours, afin de mesurer la faisabilité du projet. Une convention sera bientôt signée entre l'établissement public et le CHU de La Réunion pour ajuster le protocole et permettre le démarrage de l'activité.   

15 à 20% de greffes en plus pour le CHU de La Réunion

Ce dispositif augmenterait selon le CHU de 15 à 20% l’accès à la greffe pour la population de la Réunion où la barre des 1000 implantations de reins a été franchie. Aujourd'hui ils sont près de 300 patients à attendre une greffe de rein.

Des prélèvements nécessitant un savoir-faire de haute technicité 

Ces prélèvements d'organes sur des patients en réanimation, en état de mort encéphalique ou à " cœur battant " et sur lesquels les traitements deviennent inutiles, nécessitent un savoir faire des équipes médicales. Celles-ci ont suivi des formations très pointues avec leurs homologues de l'Agence de la biomédecine et de l’équipe de la coordination hospitalière des prélèvements d’organes et de tissus du Centre Hospitalier Annecy Genevois, pionnière en France sur le sujet.