Dernières vérifications sur le Bergerac avant de quitter le port de Saint-Pierre. Philippe Bouchery, le skipper, donne les dernières instructions à l’équipage.
« On ne donne pas mille instructions à la fois sinon les gens oublient. On redonne au fur et à mesure des étapes »
Philippe Bouchery skipper sur le Bergerac
Des formations de voile habitable tous niveaux
Après avoir pris le large le moteur du Bergerac se coupe et les exercices commencent pour les élèves. Il faut tirer les voiles. Derrière la barre, Sterenn surveille le vent et la vitesse sous l’œil bienveillant du formateur.
« Il faut savoir se coordonner ensemble. Plus le bateau est gros, plus il y a des réglages à faire. »
Sterenn apprentie skipper
Apprendre à naviguer sur un voilier
Dompter les alizés, virer de bord, tenir sa trajectoire ou encore hisser et affaler les voiles, les élèves apprennent les subtilités de la navigation sur un voilier.
Philippe Bouchery orchestre avec passion les leçons pour maîtriser le monocoque habitable.
« Le plus compliqué, c’est d’arriver à l’autonomie parce qu’il faut anticiper beaucoup de choses. Il y a aussi beaucoup de théorie sur les réglages et la météo. Ça prend du temps. Il faut pratiquer. »
Philippe Bouchery Skipper sur le Bergerac
Cinq formations aboutissant à l’autonomie, des formations techniques et spécifiques ou de simples sorties à la carte d’une demi-journée jusqu’à huit jours à l’île Maurice. À la vitesse de 17 nœuds, soit 30 km/h, le Bergerac se laisse lentement apprivoiser par les matelots néophytes ou aguerris.