Une banane antillaise au bilan carbone réduit de 14%

Dressé pour la première fois en 2006 au lancement du Plan Banane Durable, le bilan carbone de la Banane de Guadeloupe et Martinique pour 2020 a été présenté par l’UGPBAN, qui regroupe les producteurs antillais, et la CMA CGM, qui transporte les fruits. Les chiffres confirment les progrès réalisés par la filière en 15 ans.

14% de moins en 15 ans… Par rapport à 2006, le dernier bilan carbone de la banane antillaise est plutôt encourageant. Les données relevés prennent en compte les émissions de CO2 depuis les exploitations bananières jusqu'à la distribution en métropole en passant par le transport et les produits phytosanitaires.

En 2006, les engrais et le transport maritime étaient les deux plus gros postes de défense carbone. L'UGPBAN et la CMA CGM ont donc mis l'accent sur ces deux points tout particulièrement et ces efforts ont porté leurs fruits. 

Moins de 800 grammes d'équivalent co2 par kilo pour la banane antillaise

La banane antillaise émet aujourd'hui un peu moins de 800 grammes d'équivalent CO2 par kilo. C'était 900 grammes il y a quinze ans. Seuls les fruits locaux de l'hexagone sont en dessous : la pomme à 300 grammes ou la cerise à 700, là où la viande de bœuf est à près de 9 kilos d'équivalent CO2 par kilo de viande.

C'est essentiellement la forte baisse des émissions liés au transport grâce à de nouveaux conteneurs et l'utilisation d'un carburant moins polluant qui a permis ces progrès au niveau de la production et c'est l'un des axes de progression identifiés.

Les émissions de gaz à effet de serre n'ont en revanche pratiquement pas diminué malgré la suppression de l'épandage aérien et la diminution conséquente de l'utilisation des engrais et des produits phytosanitaires.