Les socioprofessionnels ont présenté ce lundi aux élus, une motion contenant une série de mesures afin de relancer l’économie guyanaise à court terme.
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Le président de la Collectivité Territoriale de Guyane, les quatre parlementaires, les sénateurs Georges Patient et Antoine Karam, les députés Chantal Berthelot et Gabriel Serville ainsi que le président de l’association des maires, David Riché ont rencontré ce lundi à la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Guyane les socioprofessionnels. Il s’agissait d’évoquer la situation économique du pays. Cette motion commune des socioprofessionnels adressée aux élus, alerte l’Etat sur la mauvaise santé de l’économie locale.
Relancer le contrat de plan Etat / Région, la commande publique, lutter contre le travail dissimulé, l’allotissement des marchés sont autant de points de revendications. Autre aspect important : le tant attendu pacte d’avenir. Olivier Gomila, le porte parole de l’union des socioprofessionnels, se dit satisfait de cette rencontre malgré les débats passionnés. « Une motion pour une prise de conscience collective » a-t-il indiqué en ajoutant que « si rien n’est fait, c’est la rue qui va protester » car si des entreprises meurent, ce sont des emplois vont disparaître.
Bien plus que des incantations comme ils l’ont indiqué, les socioprofessionnels attendent maintenant des actes et ont même demandé aux élus des obligations de résultat, point qui a quelques peu titillé le député Gabriel Serville : « Il ne faudrait pas que tout nous retombe sur le dos » a rétorqué le député de la 1ère circonscription. Il se justifie en indiquant que les élus agissent sur plusieurs fronts simultanément et que l’essentiel est de trouver d’autres arguments pour être plus efficace face au gouvernement. Désormais la balle est dans le camp des élus qui devront convaincre au plus sommet de l’état, de l’urgence de la situation économique en Guyane.
Le reportage de V. Porphyre et M. Gritte
Une économie en grande difficulté
Durant la rencontre, les débats étaient francs; sur le ton de la gravité au regard de la situation; entre les socioprofessionnels et les élus. A l’image de Joëlle prévot Madère qui interpelle le président de la CTG Rodolphe Alexandre au sujet des fonds européens et l’élaboration de dossier pour les chefs d’entreprises. Cette dernière espérait obtenir des réponses de la CTG après le vote du budget.Relancer le contrat de plan Etat / Région, la commande publique, lutter contre le travail dissimulé, l’allotissement des marchés sont autant de points de revendications. Autre aspect important : le tant attendu pacte d’avenir. Olivier Gomila, le porte parole de l’union des socioprofessionnels, se dit satisfait de cette rencontre malgré les débats passionnés. « Une motion pour une prise de conscience collective » a-t-il indiqué en ajoutant que « si rien n’est fait, c’est la rue qui va protester » car si des entreprises meurent, ce sont des emplois vont disparaître.
« La Guyane ira dans la rue, la Guyane va manifester »
Pour Rodolphe Alexandre « si nous n’obtenons pas ce pacte d’avenir nous sommes mort, la Guyane ira dans la rue, la Guyane va manifester ». Le président de la CTG, s’est attelé à défendre le travail de ses fonctionnaires pour faire face à la situation. Rodolphe Alexandre insiste sur l’importance de s’unir afin de présenter à l’Etat cette motion et obtenir des mesures adaptées à la réalité guyanaise.Bien plus que des incantations comme ils l’ont indiqué, les socioprofessionnels attendent maintenant des actes et ont même demandé aux élus des obligations de résultat, point qui a quelques peu titillé le député Gabriel Serville : « Il ne faudrait pas que tout nous retombe sur le dos » a rétorqué le député de la 1ère circonscription. Il se justifie en indiquant que les élus agissent sur plusieurs fronts simultanément et que l’essentiel est de trouver d’autres arguments pour être plus efficace face au gouvernement. Désormais la balle est dans le camp des élus qui devront convaincre au plus sommet de l’état, de l’urgence de la situation économique en Guyane.
Le reportage de V. Porphyre et M. Gritte