Pour certains, Mayotte a été le sparadrap du capitaine Haddock pour le président Valery Giscard D’Estaing. Il se serait battu durant tout son mandat pour s’en débarrasser, sans y parvenir.
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Quand Valéry Giscard d’Estaing est élu président de La République française en mai 1974, le dossier de la décolonisation des Comores est déjà bien avancé.
Le candidat centriste s’est engagé pendant sa campagne, auprès du président du Conseil du gouvernement des Comores, Ahmed Abdallah Abderehmane, à accorder l’indépendance aux « Iles de la lune ». Une promesse que l’autre favori, François Mitterrand, avait faite lui aussi.
Alors, à quel moment, VGE a changé son fusil d’épaule ?
Selon le député LR de Mayotte Mansour Kamardine, Valéry Giscard d’Estaing n’a jamais changé de position. C’est le parlement qui a imposé sa volonté de maintenir Mayotte dans le giron de la France.
Car effectivement, si Pierre Messmer, son premier ministre, avait affirmé que « les Mahorais resteraient français aussi longtemps qu’ils le désireraient », c’est le texte amendé en novembre 1974 par le Parlement français qui a permis que les résultats soient décomptés île par île, avec les conséquences que l’on connait.
Un positionnement qui a emmené à maintes reprises, les parlementaires mahorais, députés et sénateurs, pourtant UDF, Union des Démocrates Français, à être en désaccord avec la politique du président Valéry Giscard d’Estaing.
Avait-il fini par se ranger derrière sa majorité ?
Pour Issihaka Abdillah, ancien conseiller général de Bandraboua, Giscard d’Estaing « aura été le président de l’organisation du référendum d’autodétermination du 22 décembre 1974 ayant permis à l’île de reseter françaises et aux Comores d’accéder à l’Independence. »
Et le 6 février 1976, la France oppose son veto à une résolution du Conseil de sécurité demandant la rétrocession de Mayotte aux Comores et de renoncer à un second référendum dans l’île de Mayotte.
Le candidat centriste s’est engagé pendant sa campagne, auprès du président du Conseil du gouvernement des Comores, Ahmed Abdallah Abderehmane, à accorder l’indépendance aux « Iles de la lune ». Une promesse que l’autre favori, François Mitterrand, avait faite lui aussi.
Alors, à quel moment, VGE a changé son fusil d’épaule ?
Selon le député LR de Mayotte Mansour Kamardine, Valéry Giscard d’Estaing n’a jamais changé de position. C’est le parlement qui a imposé sa volonté de maintenir Mayotte dans le giron de la France.
Car effectivement, si Pierre Messmer, son premier ministre, avait affirmé que « les Mahorais resteraient français aussi longtemps qu’ils le désireraient », c’est le texte amendé en novembre 1974 par le Parlement français qui a permis que les résultats soient décomptés île par île, avec les conséquences que l’on connait.
Un positionnement qui a emmené à maintes reprises, les parlementaires mahorais, députés et sénateurs, pourtant UDF, Union des Démocrates Français, à être en désaccord avec la politique du président Valéry Giscard d’Estaing.
Avait-il fini par se ranger derrière sa majorité ?
Pour Issihaka Abdillah, ancien conseiller général de Bandraboua, Giscard d’Estaing « aura été le président de l’organisation du référendum d’autodétermination du 22 décembre 1974 ayant permis à l’île de reseter françaises et aux Comores d’accéder à l’Independence. »
Et le 6 février 1976, la France oppose son veto à une résolution du Conseil de sécurité demandant la rétrocession de Mayotte aux Comores et de renoncer à un second référendum dans l’île de Mayotte.