Violences physiques : des taux en légère hausse dans les départements d'Outre-mer

Des faits en légère hausse au niveau national et une nouvelle fois, les départements d’Outre-mer sont bien souvent les plus concernés.
Le service de statistique publique Interstats a publié ce jeudi 12 juillet les données 2023 des violences physiques hors cadre familial. Il s’agit là d’actes violents entraînant ou non des ITT, de violences suivies d’infirmités permanentes ou encore d’actes de torture et de barbarie. Des faits en légère hausse au niveau national et une nouvelle fois, les départements d’Outre-mer sont bien souvent les plus concernés.

Avec des taux respectifs de 56 et 51 victimes pour 10 000 habitants, la Guadeloupe et la Martinique font une nouvelle fois partie des départements les plus violents de France.

Comme on peut le voir sur cette carte, plus la couleur est foncée et plus le nombre de victimes est élevé, seules Mayotte et la Guyane affichent des taux supérieurs aux îles sœurs pour compléter les 4 premières places du classement.

Plus la couleur est foncée et plus le nombre de victimes est élevé, seules Mayotte et la Guyane affichent des taux supérieurs aux îles sœurs pour compléter les 4 premières places du classement.

Mais il n’y a pas qu’en outre-mer que la violence s’accentue.

En 2023, les services de sécurité ont relevé une augmentation de 3% des violences physiques hors cadre familiale sur toute la France.

Sur près de 205 900 victimes, 78% sont des majeurs et 22% sont des mineurs, une proportion relativement stable depuis 2016.

Sur ce graphique, on observe que la tranche d’âge la plus touchée va de 14 à 29 ans avec une grande majorité de victimes masculines comme l'indique la ligne bleue.

On observe que la tranche d’âge la plus touchée va de 14 à 29 ans avec une grande majorité de victimes masculines comme le montre la ligne bleue.

Concernant les types de violences, 38% de celles enregistrées ont entraîné une Incapacité temporaire totale (ITT) inférieure ou égale à 8 jours.

Les victimes d’actes de torture ou de barbarie, ou de violences suivies d’infirmité permanente restent extrêmement rares avec 0,1% des cas enregistrés.

Enfin, les infractions pour administrations de substances nuisibles, qui avaient explosées en 2022 avec 5000 victimes sont redescendues à 2000 grâce aux nombreuses campagnes de sensibilisations.

Des chiffres qui viennent donc globalement confirmer que la violence gagne du terrain dans la société française et pas uniquement en Outre-mer.