Wallis et Futuna se mobilise contre la réforme des retraites

Wallis et Futuna rejoignent le mouvement de solidarité nationale contre la réforme des retraites. 500 fonctionnaires d’état sont concernés localement. Près de 200 salariés ont suivi les deux débrayages de 55 minutes, Lundi 06 et Mardi 07 mars 2023.
Wallis et Futuna rejoignent le mouvement de solidarité nationale contre la réforme des retraites. 500 fonctionnaires d’état sont concernés localement. Près de 200 salariés ont suivi les deux débrayages de 55 minutes, Lundi 06 et Mardi 07 mars 2023.

« Non à la retraite à 64 ans » 

Les banderoles hissées par le syndicat Force Ouvrière et la centaine de grévistes devant l’administration supérieure à Mata Utu affichent leur mobilisation au mouvement national.

Ce mardi 7 mars marque le deuxième jour de débrayage de 55 minutes initié la veille lundi.

Ambiance ce mardi de 10h à 10h55 sur ces images de Mélodie Uhilamoafa Sione :

©Wallis

En raison du fuseau horaire, Wallis et Futuna se mobilisent avec 12 heures d’avance sur la France hexagonale.

A l’heure où la CGT appelle à une journée noire en métropole, les débats se poursuivent au sénat sur le texte proposé par le gouvernement.

C’est pourtant la première mobilisation locale liée au mouvement. Les responsables FO de Wallis et Futuna évoquent la reprise du travail après les grandes vacances de décembre et janvier.

500 fonctionnaires d’état à Wallis et Futuna

Sur le territoire, l’âge de la retraite est fixé à 60 ans. La règlementation ne concerne pas les fonctionnaires d’état basés à Wallis et Futuna.

Les opérations de décroisement des compétences à l’administration supérieure, plus de 134 agents du territoire sont devenus des fonctionnaires d’état entre 2017 et 2021.

En comptant l’éducation nationale, l’Etat compte 500 salariés sous sa responsabilité sur le territoire. Des salariés qui ne cotisent pas à la CPSWF, mais qui de fait seront concernés par la réforme nationale.

 Lavekava DORNIC est le secrétaire général d’FO secteur public :

©Wallis

        

 

La mobilisation devrait suivre le mouvement national et reprendre chaque mardi. Les syndicats locaux vont déterminer s’ils maintiennent un débrayage de 55 minutes, ou s’ils vont durcir le mouvement.