Wallis à l'heure chinoise

Pendant 4 jours Manuel Avilez, propriétaire d’un gîte,  devra faire découvrir l’île à ses clients qui viennent directement de Pékin. Le touriste chinois va de plus en plus loin, à la quête des paysages les plus reculés de la planète et Wallis se trouve sur son chemin.
Manuel sait que l’avenir de son affaire est entre les mains de ce groupe, s’il rentre satisfait en Chine, la partie est presque gagnée. Et apparemment, Wallis a charmé les visiteurs avec ses paysages naturels et vides. « Nous avons du mal à réaliser qu’il existe encore des coins comme ça dans le monde, c’est du 100% naturel » nous confie Ling Yun, guide voyagiste.
 

Le côté sauvage et le manque de structure d’accueil n’a aucunement dérangé les pionniers, surpris par la sympathie de la population locale. « Nous reviendrons »ont-ils dit à leur hôte avant de prendre l’avion du retour.
 
Le gite de Manuel Avilez est situé à l’extrême sud, la zone la plus reculée de l’île, mais il est connu de tous, il a déjà accueilli des touristes venant des 4 coins de la planète. Et pour lui, du tourisme pour Wallis oui, mais de masse non. Il recommande également une « révision à la baisse des billets inter-iles » si l’on veut faire bénéficier Futuna de cette manne venant du ciel.

En 4 jours, Manuel Avilez aura fait tourner un restaurant chinois, embauché deux ouvriers à mi-temps, une femme de ménage, une interprète, et a empoché 150 000 francs CFP en bénéfice net.