Après la Polynésie Française et la Nouvelle-Calédonie, La délégation de Wallis et Futuna a planché aujourd'hui devant les représentants de la commission européenne. Au menu, un retour sur le bilan des 10e et 11e FED et pour l'avenir examen du plan de rattrapage financier demandé par le territoire.
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Le grand oral a été inconfortable pour Wallis et Futuna devant la commission européenne. La délégation du territoire a du justifier
sa demande d’augmentation des aides de bruxelles affectées au Fenua pour la prochaine décennie 2020.
Wallis et Futuna a joué la carte de son retard de développement. Les deux îles ne disposent pas encore de toutes les infrastructures de base déjà présentes dans d’autres pays. Or la construction coûte cher, d'où la nécessité d’un plan de rattrapage et d’une hausse des crédits européens selon les responsables du territoire.
David Vergé, le Président de l'Assemblée Territoriale de Wallis et Futuna a rappelé qu'il était important de resituer Wallis et Futuna et les retards conséquents pris par le territoire. A ce titre le soutien logistique, puisque nous sommes européens et une vitrine de l'Europe dans le Pacifique, est important pour rattraper le retard de développement que nous avons sur la Nouvelle-Calédonie et La Polynésie.
Sur les années en cours, 2014-2020, Wallis et Futuna a bénéficié de 20 millions d’euros de l’Europe, 2 milliards 400 millions de francs. Une enveloppe déjà en forte augmentation par rapport à la période précédente.
Pour l’avenir, obtenir une nouvelle hausse des fonds européens pour le fenua relève d’un pari incertain.
D’autant que bruxelles n’a pas encore décidé du montant global de l’aide aux PTOM pour l’après 2020.
Bon point pour Wallis et Futuna, le territoire s’est doté d’un service administratif plus étoffé et utilise mieux les fonds européens depuis quelques années. En dépit des retards, les fonctionnaires de Bruxelles se veulent compréhensifs sur les contraintes propres aux îles. Mais la décision de favoriser ou non WF sera politique avant tout.
sa demande d’augmentation des aides de bruxelles affectées au Fenua pour la prochaine décennie 2020.
Wallis et Futuna a joué la carte de son retard de développement. Les deux îles ne disposent pas encore de toutes les infrastructures de base déjà présentes dans d’autres pays. Or la construction coûte cher, d'où la nécessité d’un plan de rattrapage et d’une hausse des crédits européens selon les responsables du territoire.
David Vergé, le Président de l'Assemblée Territoriale de Wallis et Futuna a rappelé qu'il était important de resituer Wallis et Futuna et les retards conséquents pris par le territoire. A ce titre le soutien logistique, puisque nous sommes européens et une vitrine de l'Europe dans le Pacifique, est important pour rattraper le retard de développement que nous avons sur la Nouvelle-Calédonie et La Polynésie.
Sur les années en cours, 2014-2020, Wallis et Futuna a bénéficié de 20 millions d’euros de l’Europe, 2 milliards 400 millions de francs. Une enveloppe déjà en forte augmentation par rapport à la période précédente.
Pour l’avenir, obtenir une nouvelle hausse des fonds européens pour le fenua relève d’un pari incertain.
D’autant que bruxelles n’a pas encore décidé du montant global de l’aide aux PTOM pour l’après 2020.
Sylvie Millot est Chef de l'unité PTOM à la Commission Européenne :" Nous sommes régulièrement en négociation avec tous les états membres européens qui doivent donc approuver à l'unanimité les différents montants. Donc à ce stade nous ne pouvons rien dire sur cet élément. Nous avons informé Wallis. Les négociations sont en cours et nous verrons bien le résultats qui en sortira dans les mois à venir.... En effet Wallis et Futuna a beaucoup de besoins mais l'enveloppe n'est pas extensible"
Bon point pour Wallis et Futuna, le territoire s’est doté d’un service administratif plus étoffé et utilise mieux les fonds européens depuis quelques années. En dépit des retards, les fonctionnaires de Bruxelles se veulent compréhensifs sur les contraintes propres aux îles. Mais la décision de favoriser ou non WF sera politique avant tout.