Déjà annoncé et retardé plusieurs fois, le premier scanner de Wallis et Futuna est très attendu. Le projet semble enfin en bonne voie avec la venue à l'hôpital de Sia à Mata Utu des représentants des cinq équipes d'architectes retenues pour le futur bâtiment qui doit abriter cet équipement.
Le premier scanner tant attendu de Wallis et Futuna semble désormais en bonne voie d'arriver sur le territoire après plusieurs retards. L'hôpital de Sia à Mata Utu a reçu la visite des représentants des cinq équipes d'architectes retenues pour le futur bâtiment qui doit abriter cet équipement.
L'arrivée du scanner est l'un des éléments de la restructuration prévue de l'hôpital de Sia. Pour le directeur de l'Agence de santé, Alain Soeur, qui pilote le projet, il s'agit certes de "compléter le plateau technique en accueillant le scanner" mais ajoute-t-il, l'objectif est également "l'humanisation de l'hospitalisation à Sia".
Alain Soeur promet d'en finir avec les chambres à deux lits trop exigües ou sans toilettes. La nécessité de plus de place a conduit l'Agence à envisager la construction d'un nouveau bâtiment à la fois pour l'imagerie médicale et pour de nouvelles chambres.
Un concours d'architecture a permis de retenir cinq équipes qui doivent rendre leur copie définitive "au cour du premier trimestre 2016" selon le directeur de l'Agence. Des représentants des cinq architectes sont venus sur le terrain en octobre pour peaufiner leur projet.
Un tel équipement devient une urgence à Wallis et Futuna alors que se développent de nombreuses pathologies liées à l'obésité et à la vie moderne. Le scanner devrait permettre de mieux détecter les anomalies que les radiographies ou échographies déjà possibles sur le territoire.
Des evasans, les évacuations sanitaires vers la Nouvelle Calédonie qui coûtent chères seraient ainsi évitées pour le plus grand bénéfice du budget de l'Agence.
La demande d'un scanner était un thème récurrent des discours politiques, coutumiers ou autres à Wallis et Futuna.
L'arrivée du scanner est l'un des éléments de la restructuration prévue de l'hôpital de Sia. Pour le directeur de l'Agence de santé, Alain Soeur, qui pilote le projet, il s'agit certes de "compléter le plateau technique en accueillant le scanner" mais ajoute-t-il, l'objectif est également "l'humanisation de l'hospitalisation à Sia".
Alain Soeur promet d'en finir avec les chambres à deux lits trop exigües ou sans toilettes. La nécessité de plus de place a conduit l'Agence à envisager la construction d'un nouveau bâtiment à la fois pour l'imagerie médicale et pour de nouvelles chambres.
Un concours d'architecture a permis de retenir cinq équipes qui doivent rendre leur copie définitive "au cour du premier trimestre 2016" selon le directeur de l'Agence. Des représentants des cinq architectes sont venus sur le terrain en octobre pour peaufiner leur projet.
Bâtiment provisoire
Les travaux n'étant pas programmés avant 2017 au mieux, l'Agence de santé va "faire en sorte d'installer un bâtiment provisoire pour permettre à la population d'avoir un scanner" affirme Alain Soeur qui "espère qu'en juin 2016, on sera en capacité d'installer un scanner".
Un tel équipement devient une urgence à Wallis et Futuna alors que se développent de nombreuses pathologies liées à l'obésité et à la vie moderne. Le scanner devrait permettre de mieux détecter les anomalies que les radiographies ou échographies déjà possibles sur le territoire.
Des evasans, les évacuations sanitaires vers la Nouvelle Calédonie qui coûtent chères seraient ainsi évitées pour le plus grand bénéfice du budget de l'Agence.
La demande d'un scanner était un thème récurrent des discours politiques, coutumiers ou autres à Wallis et Futuna.