Report des "Accords particuliers" : l'explication du Président de l'Assemblée

Le report de la signature des "Accords particuliers" entre Assemblée Territoriale, Gouvernement de Nouvelle-Calédonie et Etat est confirmée. Une décision prise par la majorité actuelle de l'Assemblée Territoriale.
Tout est bien annulé samedi. Pas de signature pour actualiser les "Accords particuliers". Le grand rendez-vous politique de ce dernier trimestre est reporté sine die.
Le Président de l'Assemblée Territoriale, Mika Kulimoetoke, s'est expliqué devant notre caméra "Le Président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie m'a informé que le Préfet a envoyé un courrier disant qu'il ne participerait pas à l'"Accord particulier" l'an prochain".

Plus de réunion tripartite donc pas de réunion!
En fin de matinée la majorité de l'Assemblée Territoriale s'est réunie. A l'ordre du jour une seule question :fallait-il maintenir ou pas la réunion et la signature?
Conclusion négative. Les participants ont souligné que les "Accords particuliers" étaient une réunion tripartite Assemblée Territoriale, Gouvernement de Nouvelle-Calédonie et Etat, représenté par le Préfet. L'absence de l'un compromettait les "Accords particuliers".
Le Président de l'Assemblée rappelle que "tous les dossiers sont prêts. Ils sont travaillés depuis 2 ans par les chefs de service à Wallis et Futuna comme en Nouvelle-Calédonie".

Une tension qui persiste
Aujourd'hui la situation est pour le moins insolite... Et reflète la tension qui depuis plusieurs mois existe entre les élus de l'Assemblée Territoriale et le Préfet : budget supplémentaire voté et non exécuté par le Préfet, convocation d'une session extraordinaire qui ne change rien aux décisions des élus, ordre de verbaliser pour le port de la ceinture qui est jugé "illégal" par le Président de l'Assemblée et les trois Chefferies.

"Le Président commente "la réaction du Préfet, lui seul connaît sa motivation.Je regrette qu'il en soit ainsi aujourd'hui. Je pense que c'est un ensemble de motivations depuis des dossiers déjà évoqués..."
Il conclut en admettant qu'il faut désormais échanger avec la Nouvelle-Calédonie "pour voir comment procéder".