Assemblée Territoriale : ce qu'il faut retenir de la session budgétaire

La session budgétaire s'est tenue pendant 5 jours. Les élus ont adopté et ont délibéré 41 projets. Le Budget primitif 2018, arrêté à la somme de 3 476 668 062 XPF, a été adopté à l'unanimité par tous les élus, ce vendredi 1er décembre 2017, un recul de 14.39% par rapport au Budget Primitif 2017
Du lundi 27 novembre 2017 au vendredi 1er décembre 2017 s'est tenue la session budgétaire de l'assemblée territoriale.

3 476 668 062 xpf c'est la somme arrêtée pour le Budget primitif 2018. Un budget adopté à l'unanimité par les élus lors du dernier jour de la session budgétaire ce vendredi 1er décembre 2017. 
  • 202 954 950 xpf en INVESTISSEMENT
  • 3 713 213 112 xpf pour la section FONCTIONNEMENT
Un recul de 14.39% par rapport au Budget Primitif 2017 justifié par l'absence de fonds du CNDS (Centre National pour le Développement du Sport) et le transfert des opérations du Contrat de Développement et du Fonds Européen d'Investissement vers le budget territorial. 

Pour rappel, le Budget Primitif 2017 était de 4 061 243 879 xpf.
  • 731 690 395 xpf en INVESTISSEMENT
  • 3 329 553 484 xpf en FONCTIONNEMENT
Lors de cette session, les élus ont adopté la quarantaine de dossiers qui étaient inscrits à l'ordre du jour. 41 dossiers en tout ont été délibérés. Parmi les mesures phares adoptées : la revalorisation de l'aide à l'enfant. 
Selon le président de l'assemblée territoriale David Vergé, "l'objectif est de redynamiser la natalité à Wallis et Futuna. C'est aussi en même temps pour réduire l'écart entre salariés et les non salariés. La deuxième mesure phare et la prime à la naissance puisque quelque soit les couples qui donneront naissance à partir du 1er janvier 2018, ils toucheront pour chaque enfant 20 000 XPF"

2 mesures concernent le statut de l'élu dont l'assujettissement des élus au régime local de la CPSWF ( Caisse de Prestations Sociale de Wallis et Futuna). A ce sujet le président de l'assemblée territoriale n'a pas souhaité s'exprimer, considérant ces dossiers comme étant interne au fonctionnement de l'hémicycle. Mais les conseillers ont tout de même démontré une volonté de développer le territoire via une convention avec la Polynésie Française. 

Des questions diverses ont été abordées sur des sujets délicats, tel que les ordonnances sur l’espace maritime, la propriété foncière de l’état à Wallis et Futuna. Mais le point qui a créé des inquiétudes chez certains élus, c’est la contribution foncière à la chefferie de l’ordre de 18%  par les sociétés d’acconnage.