Ils sont 659. Ces personnes de plus de 55 ans n’ont jamais pu cotiser à la caisse locale de retraite. L’Etat leur verse une aide trimestrielle appelée APA (Aide aux personnes âgées). Cette allocation de subsistance est la même pour tous, de grande dépendance ou pas: 43 000 XPF soit 360 euros.
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La fin de chaque trimestre est donc attendue avec grande impatience par les bénéficiaires qui sont néanmoins obligés d’admettre qu’ils ont du mal à vivre avec l’APA comme unique rentrée d’argent. Chacun s’occupe à trouver autre chose. Dans le sud, Lusia, 66 ans vit avec son mari Saakopo à Utufua. Réputée pour sa minutie, cette tresseuse de natte compte beaucoup sur ses doigts pour subvenir aux besoins quotidiens de sa famille. Une natte vendue représente une facture d’électricité en moins à payer (400 euros). Mais la vie de ce couple aurait été impossible sans l’aide de l’un de ses fils qui a décidé de rester avec ses parents pour les aider.
Dans le nord, Masimila vit seule depuis une quinzaine d’années, son fils unique étant parti à l’armée en Métropole. Selon cette mère de famille, « on ne vit pas de l’Aide aux personnes âgées, mais elle dépanne très souvent ». elle nous confie également tout en confectionnant des éventails à vendre que « sans l’aide de sa famille et de ses voisins, la vie à Wallis serait très difficile, voire impossible ».
L’entraide véhiculée par la coutume wallisienne joue pleinement ici son rôle, celui de veiller à ce que personne ne soit laissé sur le bas-côté.
Selon l’Observatoire des Inégalités, en France Métropolitaine, un individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 840 euros.
Regarder le reportage de Lotana Siakinuu et Léoné Vaitanoa:
Dans le nord, Masimila vit seule depuis une quinzaine d’années, son fils unique étant parti à l’armée en Métropole. Selon cette mère de famille, « on ne vit pas de l’Aide aux personnes âgées, mais elle dépanne très souvent ». elle nous confie également tout en confectionnant des éventails à vendre que « sans l’aide de sa famille et de ses voisins, la vie à Wallis serait très difficile, voire impossible ».
L’entraide véhiculée par la coutume wallisienne joue pleinement ici son rôle, celui de veiller à ce que personne ne soit laissé sur le bas-côté.
Selon l’Observatoire des Inégalités, en France Métropolitaine, un individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 840 euros.
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