Une avancée pour les patients et accompagnateurs évacués en métropole. Le 23 février 2017 une convention a été signée entre l’Agence De Santé et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés. Un dispositif applicable au 1er avril 2017. Que contient-il ?
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Kalolo tu’ulaki fait parti des patients évacués en métropole pour suivre une radiothérapie suite à une lésion sur son poumon droit. Un séjour qui lui a coûté cher. Sans carte vitale, kalolo a déboursé près de 8000 euros soit 900 000 francs CFP. Malgré tous les obstacles qu’il a surmontés, aujourd’hui il est satisfait de cette nouvelle: "je suis très heureux parce que tous les patients qui seront envoyés en métropole pour des soins, n'auront plus de soucis à se faire. Les difficultés que j'ai rencontrées sur place je ne le souhaite à personne, mais grâce à cette nouvelle convention les malades n’auront plus cette charge en plus. Je pense que tout le monde sera content".
La ratification de cette convention entre la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des travailleurs salariés et l’agence de santé du territoire est le résultat d’un long combat. Jusqu’à aujourd’hui le patient ne disposait d’aucune prise en charge de leurs dépenses médicales à l’issue de l’hospitalisation. Mais ce nouveau dispositif permet au malade et son accompagnant de bénéficier d’une assurance maladie. Pour certifier ce droit, une carte vitale sera délivrée dés leur arrivée en France et ce jusqu’à la fin des soins.
Pour Jean-Francis Treffel , préfet de Wallis et Futuna cela est fondamental. "Jusqu'à présent, c'est une pratique jugée anormale ici. Pour ouvrir des droits médicaux les résidents du territoire lorsqu'ils allaient en métropole ça devait faire appel au titre médical de l'Etat. Cette aide médicale de l'Etat, c'est celle qu'on met en œuvre pour les étrangers qui sont dépourvus de droit de séjour.C 'est un peu choquant, je sais que les parlementaires se sont mobilisés pour signaler ça, des questions ont été posées au gouvernement, au parlement et demandant à la ministre de la santé de trouver une solution"
Pour Alain le directeur de l'Agence de Santé ce dispositif sera neutre. "C’est nous qui allons procéder à leur immatriculation et à l'envoi du dossier à la CNAMTS. Il y aura aucune mesure particulière préalable de la part des personnes concernées. L’agence de santé va verser une cotisation globale pour couvrir ces frais qui sera équivalente à la moyenne de ce qu'on a dépensé les 3 dernières années. Donc chaque année on dépense 500 000 euros de soins en métropole".
C'est lé délégué de la délégation de Wallis et Futuna de Métropole qui sera le réferend. Il s'occupera des malades sur place et s'assurera des démarches administratives pour les patients et accompagnateurs.
Autre chantier, la création d'un foyer d'accueil pour les malades. Mais reste encore à trouver les financements pour sa réalisation.
Cette nouvelle convention sera effective à partir du 1er avril. Prochaine étape, la nouvelle assemblée devra siégée sur le principe de la carte vitale. En attendant tous les Wallisiens et Futuniens seront immatriculés.
La ratification de cette convention entre la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des travailleurs salariés et l’agence de santé du territoire est le résultat d’un long combat. Jusqu’à aujourd’hui le patient ne disposait d’aucune prise en charge de leurs dépenses médicales à l’issue de l’hospitalisation. Mais ce nouveau dispositif permet au malade et son accompagnant de bénéficier d’une assurance maladie. Pour certifier ce droit, une carte vitale sera délivrée dés leur arrivée en France et ce jusqu’à la fin des soins.
Pour Jean-Francis Treffel , préfet de Wallis et Futuna cela est fondamental. "Jusqu'à présent, c'est une pratique jugée anormale ici. Pour ouvrir des droits médicaux les résidents du territoire lorsqu'ils allaient en métropole ça devait faire appel au titre médical de l'Etat. Cette aide médicale de l'Etat, c'est celle qu'on met en œuvre pour les étrangers qui sont dépourvus de droit de séjour.C 'est un peu choquant, je sais que les parlementaires se sont mobilisés pour signaler ça, des questions ont été posées au gouvernement, au parlement et demandant à la ministre de la santé de trouver une solution"
Pour Alain le directeur de l'Agence de Santé ce dispositif sera neutre. "C’est nous qui allons procéder à leur immatriculation et à l'envoi du dossier à la CNAMTS. Il y aura aucune mesure particulière préalable de la part des personnes concernées. L’agence de santé va verser une cotisation globale pour couvrir ces frais qui sera équivalente à la moyenne de ce qu'on a dépensé les 3 dernières années. Donc chaque année on dépense 500 000 euros de soins en métropole".
C'est lé délégué de la délégation de Wallis et Futuna de Métropole qui sera le réferend. Il s'occupera des malades sur place et s'assurera des démarches administratives pour les patients et accompagnateurs.
Autre chantier, la création d'un foyer d'accueil pour les malades. Mais reste encore à trouver les financements pour sa réalisation.
Cette nouvelle convention sera effective à partir du 1er avril. Prochaine étape, la nouvelle assemblée devra siégée sur le principe de la carte vitale. En attendant tous les Wallisiens et Futuniens seront immatriculés.