Echanges commerciaux
Vanuatu est une république indépendante certes, mais comme Wallis elle ne dispose pas de ressources minières. L'intérêt pour nos îles est donc de s'inspirer du développement économique du Vanuatu. Carcet archipel vit de la pêche, de l'élevage et de l'agriculture. Des connaissances que les élus du Vanuatu souhaitent partager. Raymond Manuake est le secrétaire général du parlement vanuatais, il explique :
« les échanges économiques c’est le but de ce partenariat pour pouvoir échanger entre nous. Très recemmment la convention de coopération entre la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu a été renouvelée en février. Il y a un avancement par rapport aux échanges économiques mais on souhaite que ça soit partagé avec d’autres pays aussi y compris Wallis et Futuna. Nous on a de la bonne viande, le kava qui est quelque chose qui est importé à Fidji et en Nouvelle-Calédonie pourquoi pas directement avec Wallis. »
Air Vanuatu à Wallis et Futuna ?
C'est le dossier du moment, les élus locaux n'ont pas manqué d'interpeller les autorités vanuataises sur la situation de la desserte aérienne. Wallis et Futuna n'ont pas encore de compagnie aérienne locale. Les dessertes aériennes internationales et inter-îles sont opérées par la compagnie néo-calédonienne Aircalin depuis plus de trente ans. Seule sur le marché, il a souvent été reproché à la compagnie aérienne à la fleur de pratiquer des tarifs trop élevés ou de proposer un service insatisfaisant.La compagnie aérienne du Vanuatu a l'intention d'agrandir sa flotte dans les prochaines années. L'objectif d'Air Vanuatu est ainsi d'atteindre une plus vaste clientèle. Pourquoi pas Wallis et Futuna ? La desserte aérienne est un point important de la coopération régionale.Selon Raymond Manuake, il faut des discussions entre gouvernements pour pouvoir réaliser ce projet :
« D’ici 2030 on aura plus d’appareils et là on est en train de refaire la piste internationale de Port-Vila. C’est entre L’état Français qui est compétent avec le Vanuatu qui sera en négociation par rapport à l’ouverture de cette ligne directe »
Education et Francophonie
Ancien archipel français, le Vanuatu compte encore de nombreux locuteurs francophones. Avec l'anglais et le bichlama, le français occupe au quotidien, une place importante dans la République du Vanuatu. Ce plurilinguisme offre de nombreuses opportunités dans la région Pacfique. Un exemple qui pourrait aussi profiter à Wallis et Futuna. Raymond Manuake dit :« La langue française ouvre la porte à nos jeunes et on a des jeunes vanuatais francophones qui sont enseignants à Fidji en apprenant la langue française à des fidjiens alors pourquoi pas avoir des jeunes wallisiens qui viennent au Vanuatu pour étudier à travers l’antenne de l’université du Pacifique à Port-Vila »
La déclaration d’intention qui sera signée vendredi 22 mars entre le parlement du Vanuatu et Wallis et Futuna répondra en partie aux attentes de notre Territoire.