La 15ème édition du FIFO est lancée. La cérémonie s'est tenue en présence des officiels, invités, organisateurs. Sur le son des pahu et accompagnés par un ‘orero ils ont gagné le chapiteau sans pouvoir passer à travers les gouttes. Malgré les caprices du temps, le FOFO tient bon la barre.
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La quinzième édition du FIFO est officiellement lancée. Une cérémonie a été organisée mardi matin en présence des officiels, invités, organisateurs. Sur le son des pahu et accompagnés par un ‘orero ils ont gagné le chapiteau sans pouvoir passer à travers les gouttes. Mais peu importe les caprices du temps, le Festival International du Film documentaire Océanien tient bon la barre.
« Qui a eu un jour cette idée folle ?» a lancé Gérard Pruffer en guise d’introduction. Directeur général de Polynésie 1ère, il a été le maître de la cérémonie de lancement du FIFO 2018. Qui a eu cette idée qui est « comme un son de cultures, de partage et de sagesse. Ce rendez-vous qui répond parfaitement aux questions qui suis-je ?, d’où viens-je ?, où vais-je ? ». C’est le duo formé par Wallès Kotra, désormais directeur exécutif en charge de l’outremer 1ère et France Ô et Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de la Culture. « Sacré Wallès ! », « sacré Heremoana ! ».
Un moment magique.
Avec le recul, Wallès Kotra présente le FIFO comme un « moment magique ». Un moment de rencontres au cours duquel nous sommes « heureux de nous retrouver, de retrouver notre terre ». Les univers océaniens sont tellement proches et en même temps tellement éloignés. « Il était important et utile de faire entendre la voix de ceux qui souffrent, de redonner un visage à ceux qui restaient dans l’ombre, de se frayer un chemin ensemble vers demain. »
Au passage, le directeur exécutif en charge de l’outremer 1ère et France Ô a annoncé que le FIFO avait été, en retour, source d’inspiration, qu’il avait participé au développement de la diffusion, la production et la réalisation de documentaires. « Nous mettons en place cette année une série thématique sur les hommes et la terre, la biodiversité mais aussi des documentaires unitaires sur les grands rendez-vous de l’histoire et notamment sur les guerres mondiales, nous ferons aussi le portrait de grands hommes et prévoyons quatre cinquante-deux minutes sur les routes de l’esclavage. » Le FIFO reçoit et donne.
De belles rencontres à venir
Pour Édouard Fritch, président de la Polynésie française, le FIFO est « ce moment où nos frontières physiques tombent, où elles s’effacent par la magie du documentaire ». Il s’apprête comme les années précédentes à vivre « des séquences bouleversantes. On passe du sourire aux larmes, on reçoit là de l’humanité, ce dont nous avons le plus besoin aujourd’hui. Avant la vie avait un goût, maintenant elle a un coût ». Depuis le début de l’aventure, il se dit « étonné par la richesse des documentaires proposés », il se dit aussi touché par « les belles rencontres ».
Le secrétaire général du haut-commissariat de la Polynésie française, représentant René Bidal le haut-commissaire, a lui aussi reconnu que le FIFO « rapprochait les nations que la géographie avait éloignées ». Il a confirmé la pérennité du soutien de l’État pour ce rendez-vous, « symbole de la tradition ». Et il n’est pas le seul, les partenaires d’hier restent fidèles. Le FIFO était une pierre posée pour construire des ponts entre les territoires océaniens, elle est un roc sur lesquels les hommes s’amarrent.
Pour tous, hommes politiques, invités, membres du jury, cinéphiles, cinéastes, réalisateurs, producteurs, le Festival International du Film documentaire Océanien est une parenthèse enchantée. Bon FIFO à tous !
« Qui a eu un jour cette idée folle ?» a lancé Gérard Pruffer en guise d’introduction. Directeur général de Polynésie 1ère, il a été le maître de la cérémonie de lancement du FIFO 2018. Qui a eu cette idée qui est « comme un son de cultures, de partage et de sagesse. Ce rendez-vous qui répond parfaitement aux questions qui suis-je ?, d’où viens-je ?, où vais-je ? ». C’est le duo formé par Wallès Kotra, désormais directeur exécutif en charge de l’outremer 1ère et France Ô et Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de la Culture. « Sacré Wallès ! », « sacré Heremoana ! ».
Un moment magique.
Avec le recul, Wallès Kotra présente le FIFO comme un « moment magique ». Un moment de rencontres au cours duquel nous sommes « heureux de nous retrouver, de retrouver notre terre ». Les univers océaniens sont tellement proches et en même temps tellement éloignés. « Il était important et utile de faire entendre la voix de ceux qui souffrent, de redonner un visage à ceux qui restaient dans l’ombre, de se frayer un chemin ensemble vers demain. »
Au passage, le directeur exécutif en charge de l’outremer 1ère et France Ô a annoncé que le FIFO avait été, en retour, source d’inspiration, qu’il avait participé au développement de la diffusion, la production et la réalisation de documentaires. « Nous mettons en place cette année une série thématique sur les hommes et la terre, la biodiversité mais aussi des documentaires unitaires sur les grands rendez-vous de l’histoire et notamment sur les guerres mondiales, nous ferons aussi le portrait de grands hommes et prévoyons quatre cinquante-deux minutes sur les routes de l’esclavage. » Le FIFO reçoit et donne.
De belles rencontres à venir
Pour Édouard Fritch, président de la Polynésie française, le FIFO est « ce moment où nos frontières physiques tombent, où elles s’effacent par la magie du documentaire ». Il s’apprête comme les années précédentes à vivre « des séquences bouleversantes. On passe du sourire aux larmes, on reçoit là de l’humanité, ce dont nous avons le plus besoin aujourd’hui. Avant la vie avait un goût, maintenant elle a un coût ». Depuis le début de l’aventure, il se dit « étonné par la richesse des documentaires proposés », il se dit aussi touché par « les belles rencontres ».
Le secrétaire général du haut-commissariat de la Polynésie française, représentant René Bidal le haut-commissaire, a lui aussi reconnu que le FIFO « rapprochait les nations que la géographie avait éloignées ». Il a confirmé la pérennité du soutien de l’État pour ce rendez-vous, « symbole de la tradition ». Et il n’est pas le seul, les partenaires d’hier restent fidèles. Le FIFO était une pierre posée pour construire des ponts entre les territoires océaniens, elle est un roc sur lesquels les hommes s’amarrent.
Pour tous, hommes politiques, invités, membres du jury, cinéphiles, cinéastes, réalisateurs, producteurs, le Festival International du Film documentaire Océanien est une parenthèse enchantée. Bon FIFO à tous !