Les préparatifs de la commémoration du martyr du Père Chanel, saint patron de l'Océanie ont commencé. Avant le 28 avril, s'annonce une semaine marathon pour les villageois de Kolia et Poi. Comme chaque année, on commence d'abord par la préparation du « Leputaga »
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Saint Pierre Chanel est à ce jour le seul martyre de l'Océanie. C'est à Futuna, à Poi que se trouve le sanctuaire du saint patron. Chaque année, l'église commémore le jour de sa mort le 28 avril. Un véritable évènement pour le territoire et notamment pour Futuna. Aux manifestations religieuses, il faut ajouter des pratiques culturelles ancestrales. En plus de la messe, il faut honorer le kava, le katoaga et les festivités mises en places pour l'occasion. Kolia et Poi accueilleront une foule de pélerins dans le sanctuaire. C'est pour cette raison, qu'ils ont à coeur de tout préparer, jusqu'au moindre détail pour que la célébration soit réussie.
Les préparatifs commencent très tôt, parfois un an à l'avance pour les tenues et infrastructures. Pour les mets culinaires, on s'y attèle une semaine avant avec le mûrissement des bananes qui serviront à préparer le 'umu'.
A Wallis comme à Futuna, les évènements religieux ou coutumiers s'accompagnent toujours du "lu". Ce dessert traditionnel cuit à l'éttouffée est préparé par les villageois dont c'est la fête, ensuite distribué à la population alentour. On y ajoute des bananes bien mûres pour décupler les saveurs. Afin que tout soit prêt, les bananes sont mises en terre pour accélerer le processus de mûrissement.
Une pratique ancestrale incontournable à découvrir dans ce reportage de Malia Fatima Takasi :
Les préparatifs commencent très tôt, parfois un an à l'avance pour les tenues et infrastructures. Pour les mets culinaires, on s'y attèle une semaine avant avec le mûrissement des bananes qui serviront à préparer le 'umu'.
A Wallis comme à Futuna, les évènements religieux ou coutumiers s'accompagnent toujours du "lu". Ce dessert traditionnel cuit à l'éttouffée est préparé par les villageois dont c'est la fête, ensuite distribué à la population alentour. On y ajoute des bananes bien mûres pour décupler les saveurs. Afin que tout soit prêt, les bananes sont mises en terre pour accélerer le processus de mûrissement.
Une pratique ancestrale incontournable à découvrir dans ce reportage de Malia Fatima Takasi :