14h30, ce lundi 16 septembre à l'administration supérieure de Wallis, les syndicats de l'agence de santé en grève, la CFDT, le SACEWF et FO sont présents pour continuer les négociations avec le préfet du territoire, Blaise Gourtay. Depuis mercredi dernier, les syndicats ont coupé court aux négociations avec le directeur général de l'agence de santé, Laurent Bien, pour une raison précise, leur premier point de revendication est le départ immédiat de ce dernier. Les syndicats avaient demandé de pouvoir négocier avec le préfet ou un médiateur nommer par lui, c'est désormais chose faite.
Des négociations toujours en cours
Tout l'après-midi et jusque dans la soirée, des négociations se sont tenues. Un constat ressort de ce premier jour de discussions entre le préfet et les syndicats, ces derniers restent sur leurs positions. "L'intersyndicale a été très claire avec lui (le préfet), nous ne voulons plus du directeur à l'hôpital. Pour le point numéro 2, nous ne voulons plus de la gynécologue à l'hôpital. (...) Aujourd'hui, il (le préfet) a été vissé, il a trop écouté le directeur, c'est pour ça qu'il se retrouve dans cette situation", avance Soane Polelei, secrétaire général adjoint de FO santé.
Dès lors que l'on touche la loi statutaire de 1961, on touche la population.
Soane Polelei, secrétaire général adjoint FO santé
Les points qui bloquent sont nombreux. Outre le départ du directeur et de la gynécologue, il y a le non-renouvellement de contrat du docteur Bensemida, et le flou qui entoure un rapport sur la fin de la gratuité des soins. Pour les syndicats, à travers la voix de Soane Polelei, "il faut qu'il nous satisfasse sur ces points-là, qui lui ont été proposés. Il a demandé qu'on lui laisse le temps d'appeler Paris." Les négociations se poursuivent aujourd'hui, et à l'heure ou est écrit cet article, le préfet n'a pas encore souhaité réagir.