Beaucoup d'enfants ont été traumatisés par le tsunami survenu subitement le 22 décembre 2018 en Indonésie. Environ 22000 personnes ont été déplacées de leurs villages. Des ateliers ludiques et des animations sont mis en place dans les centres d'accueil pour aider les plus jeunes.
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Via Sundari Octavia observe avec attention ses jeunes enfants en train de chanter et de jouer. Ils se trouvent dans un atelier visant à répondre au traumatisme généré chez les plus jeunes. Quelques jours plus tôt, le 22 décembre, un tsunami a dévasté les rives du Détroit de la Sonde, en Indonésie. La vague géante a déferlé dans ce détroit séparant les îles de Java et de Sumatra en pleine nuit.
Le programme d'animations a lieu sur un terrain de futsal de la localité de Labuan reconverti en centre d'évacuation. Pour les animateurs, l'idée est simple: le jeu doit permettre aux enfants d'oublier un temps ce qu'ils ont vécu.
Un dernier bilan fait état de 430 morts, 1.495 blessés et 159 disparus.
D'après les experts, cette tragédie a été consécutive à une éruption modérée de l'Anak Krakatoa, "l'enfant" du légendaire volcan Krakatoa, qui a provoqué un effondrement sous-marin d'une partie du volcan et le déplacement de masses d'eau.
Mme Octavia, 30 ans, son mari et leur bébé et leurs deux enfants de trois et cinq ans ont eu la vie sauve. Mais ils ont presque tout perdu, à l'exception des vêtements qu'ils portent et de rares biens.
"Ma maison a été emportée par les vagues", explique à l'AFP Mme Octavia, assise sur une bâche, alors que des vêtements sèchent derrière elle. Elle confie :
"Psychologiquement, beaucoup d'enfants sont touchés", a observé Dina Amanah Tayusani, de l'association Anak Banten.
Des médecins ont déploré un manque de médicaments et de réserves d'eau potable, faisant craindre une crise sanitaire.
Environ 22.000 personnes ont été déplacées, et les enfants sont clairement les personnes les plus vulnérables, explique Michel Rooijackers, de l'organisation Yayasan Sayangi Tunas Cilik, un des partenaires indonésiens de l'association Save the Children.
En plus de monter des structures d'accueil et de distribuer des kits d'hygiène, cette association a mis en place des espaces pour venir en aide aux enfants en détresse.
Le programme d'animations a lieu sur un terrain de futsal de la localité de Labuan reconverti en centre d'évacuation. Pour les animateurs, l'idée est simple: le jeu doit permettre aux enfants d'oublier un temps ce qu'ils ont vécu.
Un dernier bilan fait état de 430 morts, 1.495 blessés et 159 disparus.
D'après les experts, cette tragédie a été consécutive à une éruption modérée de l'Anak Krakatoa, "l'enfant" du légendaire volcan Krakatoa, qui a provoqué un effondrement sous-marin d'une partie du volcan et le déplacement de masses d'eau.
Aider ceux qui ont tout perdu
Mme Octavia, 30 ans, son mari et leur bébé et leurs deux enfants de trois et cinq ans ont eu la vie sauve. Mais ils ont presque tout perdu, à l'exception des vêtements qu'ils portent et de rares biens.
"Ma maison a été emportée par les vagues", explique à l'AFP Mme Octavia, assise sur une bâche, alors que des vêtements sèchent derrière elle. Elle confie :
Dans d'autres centres d'évacuation, on a distribué des feuilles aux enfants pour qu'ils dessinent, de même que des peluches et des jouets. Partout, les volontaires des associations d'aide sont attentifs aux signes qui peuvent indiquer un traumatisme lié au tsunami, comme la perte d'appétit des enfants, les difficultés du sommeil."Je n'ai pu garder que quelques biens avec moi. Le reste a disparu."
"Psychologiquement, beaucoup d'enfants sont touchés", a observé Dina Amanah Tayusani, de l'association Anak Banten.
"Certains ont perdu leurs parents. Beaucoup ont perdu leur maison, leurs affaires".
Risque de crise sanitaire
Des médecins ont déploré un manque de médicaments et de réserves d'eau potable, faisant craindre une crise sanitaire.
Environ 22.000 personnes ont été déplacées, et les enfants sont clairement les personnes les plus vulnérables, explique Michel Rooijackers, de l'organisation Yayasan Sayangi Tunas Cilik, un des partenaires indonésiens de l'association Save the Children.
En plus de monter des structures d'accueil et de distribuer des kits d'hygiène, cette association a mis en place des espaces pour venir en aide aux enfants en détresse.
Même si tous les enfants ne paraissent pas comprendre la gravité de leur situation, les ateliers les accueillant sont cruciaux pour leur rétablissement."La situation dans les abris temporaires s'améliore mais n'est pas optimale", dit-il.
"C'est très utile. Mes enfants peuvent en rencontrer d'autres et éviter ainsi de s'ennuyer", explique Mme Octavia. "Mon fils m'a dit: "Maman, nous sommes désormais en vacances." Je me suis mise à pleurer parce qu'en fait, nous souffrons beaucoup.